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En cette fin du mois de juillet, la PS4 accueille le premier gros titre exclusif de Naughty Dog ! Pas de nouveau jeu à l’horizon, mais juste un portage de « The last of US », sorti sur PS3 et encensé par toute la presse. Comme je n’avais pas eu l’occasion d’y jouer sur la génération précédente, c’est très enthousiaste que je me suis lancé sur ce titre.
Une après-midi avec The last of us remastered sur PS4
The Last of US c’est, encore une fois, un jeu mettant en scène un univers post apocalyptique où un virus a détruit l’humanité. Dans ce contexte, quelques survivants livrent un combat quotidien contre la famine, les infectés mais aussi les bandits impitoyables. La particularité ici est que l’histoire se passe 20 ans après l’infection et donc vous évoluerez dans des villes abandonnées où la végétation abondante a repris ses droits.
Vous incarnez Joel, un gros bras au cœur tendre et votre mission sera de ramener Elie, une jeune fille qui pourrait être la clé pour éradiquer l’épidémie. Sans vous spoiler d’avantage l’histoire, je peux vous dire que l’accent est mis sur les personnages. Si pour un jeu vidéo c’est plutôt pas mal, on reste très loin de la profondeur d’écriture et de folie jubilatoire qu’on peut avoir dans une série comme Walking Dead ; aussi bien le jeu, que le comic ou la série télévisée.
Surtout que malheureusement, tout est prévisible dans le scénario et le jeu quadrille vos actions sans jamais laisser place à une quelconque liberté. On en vient à contempler le jeu plus qu’à y jouer tant les interactions personnelles requises sont modestes ; c’est frustrant. Les principales difficultés se placeront dans les scènes d’infiltrations très (trop) basiques où vous aurez à affronter des hordes très modestes (5-6 individus) mais parfois redoutables avec les claqueurs, infectés très laids, plus difficiles à tuer.
Manette en main, l’expérience n’a rien d’exceptionnelle avec des scènes d’actions qui s’enchainent et se ressemblent toutes. On se retrouve toujours à tuer les mêmes monstres, de la même façon, puis à mourir avec la même animation, mangé par un claqueur parce qu’on était à court de munitions. Il y a bien quelques boss difficiles à vaincre mais l’ensemble demeure très casualisé, afin de plaire à un public très large. Si vous cherchez du challenge, faudra aller voir ailleurs…
Même si The Last of Us date de la génération précédente, le rendu sur PS4 est très agréable à l’écran et n’accuse pas son âge. Le level design inspiré et l’ambiance sonore très réussie (pour ne pas dire excellente) permettent de proposer une expérience vidéoludique intéressante de film/jeu plutôt singulière qui trouve visiblement son public.
- VOSTFR
- Level design
- Ambiance sonore
- Travail sur les personnages
- Chargements rapides
Je n'ai pas aimé
- Manque de liberté
- Bestiaire
- Répétition
- Prévisible
- Édulcoré
Review Overview
Originalité
Technique
Fun
Décevant
Gameplay simpliste, scénario prévisible et un gros air de déjà vu.
Revue de presse
9Gamekult |
9.5Gamergen |
9.5JV.com |
10Gameblog |
Conclusions hâtives de l’ami Gwen
Après un week-end en compagnie de « The Last of US Remastered», c’est peu dire que je ne suis vraiment pas emballé. Je vais même être un peu dur mais entre le gameplay anecdotique, le scénario prévisible et le bestiaire grotesque dans un thème vu et revu à toutes les sauces, je ne vois pas ce qu’apporte cette licence. Même si je conçois que son accessibilité permet de plaire à un maximum de monde, je m’attendais à d’avantage de folie, de rythme et surtout un scénario un peu moins édulcoré.
Site officiel : http://www.thelastofus.playstation.com/
N’hésitez pas à me donner votre propre avis sur cette licence de Naughty dog portée sur PS4 et à m’expliquer pourquoi vous avez aimé, ou pas, ce jeu.
A très bientôt
Gwen
Je suis d’accord avec ton test, le scénario est trop banal et le gameplay agréable mais pas révolutionnaire.
[…] nous avons décidé de vous faire plaisir et de se faire un peu pardonner pour la critique négative à l’égard de « The Last of Us Remastered » sur P…. Vous avez été nombreux à exprimer votre attachement à cette licence et l’on a donc […]