On a tous ce petit jeu “coupable” qu’on lance pour cinq minutes et sur lequel on se retrouve encore scotché deux heures plus tard. C’est exactement ce qui m’est arrivé avec Ball X Pit sur Nintendo Switch. Imaginez un instant si le légendaire Arkanoid avait un enfant illégitime avec le monstre sacré du roguelite Vampire Survivors. Le résultat ? Un titre visuellement impeccable, au concept ravageur, mais qui m’a fait pousser quelques soupirs d’agacement devant ses menus.
Caractéristiques techniques
| Genre | Roguelite / Casse-briques |
| Plateforme testée | Nintendo Switch |
| Développeur | Indie Studio |
| Prix de lancement | Environ 15€ |
| Espace disque | 1.2 Go |
| Modes de jeu | Solo (Campagne, Arcade) |
| Langue | Texte en Français |
Une formule hybride qui cartonne
Si vous suivez un peu l’actualité des jeux indés, vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène. Ball X Pit s’est déjà écoulé à plus d’un million d’exemplaires à travers le monde, un chiffre colossal qui témoigne d’un succès critique et commercial indéniable. Et pour cause, le concept est d’une efficacité redoutable sur le papier.
L’idée de base est de revisiter le casse-briques ancestral. Mais ici, pas question de simplement renvoyer une balle vers des rectangles statiques. Le jeu emprunte énormément aux mécaniques de deckbuilding et de roguelite moderne. Vous ne gérez pas seulement votre raquette, mais une véritable armada de projectiles aux propriétés uniques. C’est un feu d’artifice permanent où chaque niveau apporte son lot d’améliorations, de bonus passifs et de défis croissants.
Les développeurs ont d’ailleurs promis que le jeu n’en était qu’à ses débuts : une roadmap chargée de mises à jour gratuites est déjà prévue pour les mois à venir, ce qui garantit une durée de vie assez folle pour un titre de ce calibre. Le buzz est justifié, car le mélange des genres apporte un vent de fraîcheur inattendu.
En pratique : l’addiction au bout des doigts
Dès les premières parties sur ma Switch, la magie opère. Visuellement, Ball X Pit est une petite merveille. Les effets de particules, les explosions de néons et la fluidité de l’animation flattent la rétine, surtout sur l’écran OLED de la console. On retrouve immédiatement ce plaisir primaire du casse-briques : le son de l’impact, la satisfaction de nettoyer l’écran et la tension de la balle qui frôle le game over.
Mais là où le jeu devient vraiment intéressant, c’est dans sa parenté avec Vampire Survivors. On commence petit, un peu fragile, et très vite, on monte en puissance de façon exponentielle. Les balles se multiplient, acquièrent des propriétés élémentaires, rebondissent avec une violence jouissive. On se sent puissant, submergé par l’action, et c’est grisant. Le format se prête d’ailleurs merveilleusement bien à la console de Nintendo : les parties sont courtes, intenses, idéales pour un trajet en bus ou une session rapide dans le canapé.
Cependant, tout n’est pas rose au pays des briques cassées. Si le gameplay pur est aux petits oignons, l’interface de gestion, elle, me plait moins. Le concept de farmville/casse brique pour faire évoluer sa build ne me plait pas plus que ça, néanmoins, je souligne l’idée singulière
Malgré ce petit point sur l’ergonomie, la boucle de gameplay reste suffisamment solide pour qu’on y revienne. On peste cinq minutes contre le menu d’amélioration, puis on relance une “run” en se promettant que c’est la dernière, juste pour voir les milliers de dégâts s’afficher à l’écran.
Conclusion
Ball X Pit est typiquement le genre de pépite indé qui justifie à elle seule d’avoir une Switch dans son sac. En fusionnant l’ADN addictif de Vampire Survivors avec la simplicité intemporelle du casse-briques, il propose une expérience nerveuse, visuellement superbe et parfaitement adaptée au format portable. C’est beau, ça tourne comme une horloge, et le succès commercial est amplement mérité au vu du plaisir procuré. On regrettera juste une interface de gestion des builds vraiment brouillonne qui mériterait une refonte urgente via les prochaines mises à jour. Si vous aimez voir des chiffres grimper et des briques exploser, foncez, c’est de la bonne drogue vidéoludique.
Et vous, ce genre de mélange rétro-moderne, ça vous tente ou vous préférez les classiques purs et durs ?





