Le film sur l’Amazone la plus connue de l’univers DC arrivant bientôt, c’est peut-être l’occasion de se replonger dans les origines de Diana. C’est pourquoi, notre partenaire, Utopia Comics m’a gentiment proposer de découvrir “Wonder Woman – Dieux et Mortels” qui est la première partie de l’histoire écrite en 1988 par George Pérez (Malheureusement pour moi aucun lien de parenté).
Wonder Woman – Synopsis
L’histoire des Amazones débute bien avant la naissance de Diana. Les prémices de celle-ci remontent même à 30.000 ans avant J-C, c’est vous dire. Les Dieux n’étant plus suffisamment adulés par les mortels, l’un d’entre eux décide de leur offrir des guides. De belles femmes, fortes et bien pensantes qui leur montreront la voie vers la paix : les Amazones. Elles furent alors créées en utilisant les âmes de femmes ayant péri de la colère des hommes. Mais c’était sans compter la méfiance des humains vis-à-vis de ce qui est différent. Les Amazones devinrent vite des parias, des persona non grata qu’il faut éliminer à tout prix.
Celles-ci ne comptant pas se laisser faire, ripostent au point de tuer des milliers d’hommes. Celles-là même étant sensées montrer la bonne voie, l’ont perdue de vue. Les Dieux décidérent alors de les exiler sur une une île que les mortels ne pourront pas approcher : Themyscira. Mais 3.000 après avoir étés envoyées sur cette île paradisiaque, alors que les Dieux venaient de rendre à Hyppolite (la reine des Amazones) son enfant perdu : Diana. Il semblerait que le Dieu Ares soit décidé de rompre leur tranquillité par le biais d’un humain nommé Steve Trevor. Les Amazones pourront-elles comprendre ce nouveau monde qui s’ouvre devant elles ? Diana sera-t-elle à la hauteur pour être le guide que les Dieux voyaient dans leur créations ?
Wonder Woman – Dieux et Mortels – Mon avis sur l’histoire
Dans l’univers des comics il est des histoires que l’on connaît plus que d’autres. Par exemple presque tout le monde peut dire que Bruce Wayne a vu ses parents mourir et est devenu le chevalier noir dans le but de défendre la veuve et l’orphelin. On sait aussi que Clark Kent vient de la regrettée Krypton et a atterri au Kensas où il a grandi pour devenir Superman protecteur de la Terre. Mais malgré le fait que Wonder Woman soit l’une des héroïnes les plus emblématique de l’univers DC il n’est pourtant pas certain que tout un chacun puisse conter les origines de cette Amazone aux pouvoirs extraordinaires.
En ça l’histoire de George Pérez écrite en 1988 et ré-éditée ici au travers de Wonder Woman – Dieux et Mortels est parfaite pour réparer cette injustice. Est-ce que c’est parce que le film approche ou par simple curiosité d’en apprendre plus mais j’ai vraiment adoré découvrir toute cette histoire. Bien sûr il y a tellement de Dieux et d’ennemis qu’il n’est pas toujours facile de suivre l’histoire mais en soi c’est tout même sacrément bien fichu. Comprendre pourquoi elle sont exilées, découvrir qu’Hercule n’est pas aussi glorieux qu’on l’imagine, apprendre d’où leur viennent leur bracelet. Tout cela y est et plus encore.
Wonder Woman – Dieux et Mortels – Mon avis sur le style
Vous n’avez pas idée comme il est difficile pour moi de juger le style de ce récit. C’est une ré-édition mais ils n’ont pourtant pas retouché les dessins. Ce qui fait qu’à part la première de couverture qui a été recolorisé le reste de l’album est dans son jus, si je puis dire. Pourquoi est-ce difficile pour moi ? Tout simplement parce que je n’aime pas du tout le genre “vintage”. Je m’aperçois d’ailleurs que ce ne sont pas tant les dessins qui me rebutent mais plutôt les couleurs palottes et le manque d’ombrage.
Il est clair que recolorisé le tout aurait été un tel travail que le prix de l’album se serait vu bien augmenté. Mais j’aurais préféré mettre plus d’argent pour avoir un ouvrage plus sympa à l’oeil plutôt que les planches quasi d’origines mises ensemble telles quelles.
En résumé
Ne soyons pas dupes, Urban Comics nous sort ces recueils en espérant surfer sur la vague du films Wonder Woman. J’aurais bien craqué si ceux-ci avaient été retravaillés un peu plus mais en l’état il faudra faire avec le côté “nostalgie/vintage” des couleurs. À 35€ le volume pensez donc bien à feuilleter l’album avant de vous lancer. Mais une chose est certaine c’est que l’histoire vaut vraiment la peine de faire l’effort et de les découvrir au moins une fois.
D’ici là, n’hésitez pas à vous rendre chez notre partenaire Utopia Comics pour qu’il puisse vous guider et peut-être vous faire découvrir des comics auxquels vous n’auriez pas pensé.
N’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’éditeur Urban Comics pour avoir plus d’infos sur leurs futures sorties.
Et vous ? Low vous avez déjà lu ?
A bientôt sur Sitegeek
Frédéric Perez