Prey étant sorti depuis quelques semaines déjà il aurait été dommage de vous offrir un copier-coller de tous les tests déjà existants. Surtout quand ceux-ci s’accordent à dire que Prey est un jeu qui risque bien de vous surprendre. C’est pourquoi j’ai décidé de prendre un autre chemin. De tenter au travers d’un court récit de vous transmettre au mieux l’ambiance de cette aventure.
Une après-midi avec Prey sur Xbox One
Vous êtes vous déjà éveillé d’un cauchemar qui semblait si réel qu’il vous a fallu un moment avant de comprendre que vous n’y étiez plus ? C’est exactement ce qu’il m’est arrivé ! Plus qu’effrayant c’était étrange. J’y étais un indien d’Amérique mais dans un monde futuriste. J’avais une arme capable de créer des portails et il m’était même possible de marcher sur les murs ou au plafond. Complètement fou non ? Ce n’est pourtant rien à côté de ce qui m’attendait au réveil.
Une voix féminine retentissait dans ce qui semblait être mon appartement. “Réveillez-vous Morgan, nous somme le 15 mars 2032” me rappelait-elle gentiment. Morgan ! Morgan Yu. C’est bien la seule chose dont je me souvienne, mon nom. Mes souvenirs sont tellement flous que l’espace d’un instant j’ai même hésité quant à savoir si j’étais un homme ou une femme.
Heureusement pour moi ce doute là ne fut que de courte durée, j’étais un homme bien évidemment ! Mon télécom vibrait. C’était mon frère apparemment, qui me rappelait la nécessité d’enfiler ma combinaison et me rendre au centre de tests. Ma combinaison ? Pourquoi diable en aurais-je besoin ? À en croire la vue depuis mon appartement nous étions en ville. Peu importe, autant y aller et peut-être y trouverai-je certaines réponses. Je pris tout de même le soin d’emporter la plupart des objets qui me semblaient utiles.
Encore fallait-il que je sache où me diriger pour aller à ce fameux centre de test. Ce fut plus simple que je ne l’imaginais. Sorti de l’appartement, seul un couloir menait à un ascenseur programmé pour aller directement sur le toit de l’immeuble. Là un hélicoptère m’attendait avec pour but de m’amener au dit centre. Arrivé au complexe, ébloui par le soleil il m’a semblé apercevoir des lettres flottant dans l’air : P R E Y. En descendant de l’hélico elle n’étaient plus là, sans doute la mémoire n’était pas mon unique défaillance.
Un homme assez fort portant la même combinaison que moi m’attendait. Alex Yu. Mon frère je suppose. Il m’invita à me rendre dans les différentes salles de tests afin de s’assurer que tout était en ordre pour mon départ en fusée. D’où la combinaison donc. Une salle après l’autre on me faisait faire toute sorte de choses plus idiotes les unes que les autres. Appuyer sur deux boutons, jeter des caisses à terre, me cacher derrière une chaise. Et enfin répondre à un questionnaire assez spécial visant à vérifier mon état mental. Si ils savaient…
Mais alors qu’on me demandait de m’atteler au test de Rorschach une bête immonde sorti de la tasse de café d’un scientifique pour n’en faire qu’une bouchée. C’était affreux ! Pas le temps de réagir qu’une sorte de gaz s’échappa du sol. Sol que je n’eus pas tarder à retrouver…
“Réveillez-vous Morgan, nous sommes le 15 mars 2032” Encore un cauchemar ? Décidément je me sentais plus perdu que jamais. Pour une fois j’avais très envie de croire que tout cela n’était qu’un mauvais rêve.
Ma boîte mail me fît bien vite déchanter. “DANGER. PARTEZ TOUT DE SUITE !” Cela n’avait rien de rassurant. Sorti de l’appartement je découvrais une femme morte dans le couloir tandis qu’en lieu et place de l’ascenseur je me retrouvais face à un mur. Pas de doute je perdais la boule.
Le télécom vibra à nouveau. Mon frère ? Non, cette fois-ci c’était un certain January qui prétendait vouloir m’aider et m’ordonna de fuir au plus vite. Je ne demandais pas mieux mais toutes les portes voisines étaient fermées, de même que l’accès à ma terrasse. La pauvre femme décédée avait laissé au sol une clef anglaise. Ça me permettrait au moins d’accéder à la terrasse et peut-être y trouver un moyen de partir d’ici. La vitre brisée quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que ce n’était en fait qu’un écran de simulateur ! Apparaissait alors devant moi une sorte de laboratoire scientifique.
Je me mis à le parcourir, découvrant avec effroi que tout n’était qu’illusion, l’hélicoptère, le centre de test, tout était faux ! Sauf la seule chose que j’aurais aimé oublier, ce monstre noir. January me signala que ces bêtes étaient dangereuses et qu’on leur avait donné le nom de “Mimic”. Aucun besoin de me dire cela pour que je n’ai pas envie de m’en approcher. Continuant à chercher quiconque pourrait m’aider, il me fallut assister une fois de plus impuissant à l’attaque d’un Mimic sur l’un des scientifique. Ce même mimic comme renforcé par la mort de cet homme se multiplia pour devenir à présent 4 mimics.
Heureusement ils ne faisaient pas attention à moi et disparurent aussitôt. Quelques mètres plus loin, après l’ouverture de la porte, je pus trouver une arme. Une sorte de pistolet à glue qui bloquerait éventuellement ces monstres. Je ne tarderais pas à apprendre à l’utiliser car dans la pièce suivante les mimics avaient décidé que j’étais le prochain sur leur menu. Je tirais et frappais comme un forcené. Mais, était-ce lié à mes récents troubles ou ces bêtes étaient-elles trop rapides, force était de constater que les tuer n’était pas chose aisée. Arrivé à bout de ces quatre là, January me contacta à nouveau pour me dire qu’il avait laissé pour moi un neuromod. Je ne savais même pas ce que cela voulait dire. Et à voir le présentoir sur lequel l’appareil était posé je n’étais que moyennement enchanté à l’idée de l’utiliser.
Apparemment cela améliorerait mes capacités. Vu comment je venais de galérer pour seulement 4 mimics, il était certain que j’avais besoin d’un coup de pouce, quel qu’il soit. Injection faite, je me dirigeais alors vers le lieu que January appelait “Le grand Hall” de Talos. La porte mit quelques instant à s’ouvrir, mais je n’aurais pas pu imaginer ce qui m’attendait derrière celle-ci. On n’allait pas prendre une fusée pour aller dans l’espace. On était déjà dans l’espace ! Pour être précis on était dans un vaisseau nommé Talos I et qui se tenait en orbite avec la lune. Décidément ce n’était pas mon jour. Et à chaque fois que je pensais avoir vu le pire le destin me prouvait que je manquais simplement d’imagination…
La surprise passée je me rendis compte que January me contactait à nouveau. Pour me dire que j’avais un bureau à proximité et que j’y trouverais certaines réponses. Mais alors que je me dirigeais vers celui-ci un nouveau genre d’ennemi se tenait face à moi. “Un fantôme” s’empressa de me dire January. Il me déconseilla de lui faire face, il ne fallait pas me le dire deux fois ! Il m’avait vu, je courus alors aussi vite que possible, tentant d’éviter les mimics qui apparaissaient à chaque tournant.
Ne sachant pas où trouver mes quartiers je n’avais d’autre choix que d’ouvrir porte après porte en espérant y trouver des indices m’indiquant son emplacement. Malheureusement pour moi l’une de ces pièces n’abritait pas un mais deux “fantôme”. Plus moyen de reculer, il me faudrait lutter. Ma récente acquisition, le pistolet glue, arrivait à les ralentir mais ne les blessait pas vraiment. Quel autre choix me restait-il si ce n’est de leur fracasser le crâne avec ma clef anglaise ? Pas de chance pour moi la glue ne les retenait qu’un temps. L’un d’eux m’envoya une sorte d’onde électrique qui m’envoya au tapis. J’étais persuadé d’avoir péri. Et pourtant lorsque j’ouvris mes yeux j’étais à l’extérieur de la pièce loin de ces deux monstres. Un peu comme si j’avais remonté le temps… je n’étais plus à ça près au rayon des choses étranges remarquez.
Cette fois-ci nul besoin de January pour savoir que ce n’était pas le bon chemin. Il me restait encore une chance à l’étage supérieur. Bingo ! J’avais enfin trouvé mon bureau, mon nom était en toute lettre au dessus de la porte impossible de se tromper. “Morgan Yu, Directeur des recherches” De mieux en mieux… Il y avait une vidéo sur l’ordinateur se trouvant sur ce qui devait être mon bureau. J’avais peur de découvrir la vérité mais d’un autre coté j’étais trop curieux de comprendre au moins ce que je faisais sur ce vaisseau et pourquoi je ne me souvenais de rien à part mon nom.
La vidéo à peine débuté il fallait que je m’asseye. C’était moi ! Moi qui me parlais à moi même. Moi qui avais créé January sur base de ma mémoire. Moi qui m’expliquais que tout ceci n’était qu’un coup monté de la part de mon frère Alex. Et alors que j’allais enfin en apprendre d’avantage et comprendre pourquoi on me torturait en m’obligeant à vivre un mauvais remake du jour sans fin, Alex coupa à distance la diffusion miroir du message. Il ne me restait plus qu’à trouver un moyen de voir la suite du message. Tenter de savoir ce qui avait bien pu amener ces monstres sur le vaisseau. Le tout sans se faire tuer si possible. Un périple qui s’annonçait plutôt mouvementé.
Mais avais-je seulement le choix…
Résumé des scores
Graphismes
Scénario
Jouabilité
Grandiose
Prey n'a de son prédécesseur que le nom et c'est très bien ainsi. Ce FPS in space deviendra plus que certainement un must-have !
Revue de presse
18/20Gamekult |
16/20Gamergen |
15/20JV.com |
18/20Gameblog |
En bref
Bon sang ce que ça fait du bien de retrouver des sensations identique à ce que j’avais vécu lors de la découverte du 1er Bioshock. Il est vrai que la bande annonce nous faisait miroiter des graphismes somptueux (même si l’on voyait bien que ce n’était pas du “in-game”) et au final le “Cry Engine” fait tout juste ce qu’il faut.Malgré ce constat et le fait que certains ennemis tel que les mimic sont une plaie à tuer au début du jeu. Même avec tout ça Prey n’en reste pas moins une expérience vidéoludique dont on parlera encore ça c’est certain !
Plus d’infos sur le site officiel de Prey.
A très bientôt sur Sitegeek
Frédéric Perez
Vous êtes votre seul ami.
Bande-annonce :
[gwen_video link=”https://www.youtube.com/watch?v=q38yi0NmAm0″]