Fin 2020, Apple lança les premières versions de Mac dotées de la puce Apple Silicon M1. Elle succède au processeur Intel des modèles d’avant. À la base conçue pour macOS, elle est plus rapide et plus économe en énergie. Apple crée ses propres processeurs depuis des années, mais M1 est une véritable révolution, plus précisément la M1 Ultra. On vous explique pourquoi.
La M1 contient un système à elle seule, elle se charge donc d’effectuer l’intégralité des calculs directement. Sur les anciens appareils, le processeur devait préparer le calcul, le transmettre à la mémoire vive, puis le même trajet était repris lorsque celle-ci était prête. Dorénavant, tout est directement géré depuis la puce, les données sont immédiatement présentes pour tous les processus à réaliser, ce qui améliore considérablement la rapidité de traitement.
Une vitesse décuplée
Lors de sa création, M1 était déjà 3,5 fois plus rapide que l’Intel Core i7 du MacBook Air. Ensuite, la M1 pro augmenta cette vitesse de 70%, grâce à ses 8 à 10 cœurs de processeur. Même le MacBook Pro 16’’ s’incline face à la M1. Elle est plus performante que l’intégralité des anciennes puces Intel, sans exception. Lors de la présentation des premiers Mac à l’architecture Apple Silicon, les tests de performance ont donné des scores particulièrement impressionnants et inédits pour des machines d’entrée de gamme. Elle déclasse littéralement tous les processeurs Intel qu’elle remplace et surpasse même les machines de 6 à 8 cœurs du MacBook Pro 16’’.
Une forte autonomie
Elles sont pourtant économes en énergie. En effet, elles ont été créées pour consommer moins d’énergie. Grâce à leurs 8 à 10 cœurs de processeur, les M1 alternent entre eux, pour rendre le fonctionnement des processeurs intelligent, de manière à consommer efficacement tout en proposant une performance optimale. Elle ne nécessite pas forcément de système avec ventilateur, ce qui rend les machines beaucoup plus silencieuses et appréciables. Le MacBook Pro 13,3’’ et le Mac Mini en sont équipés, cependant, pour limiter les risques de chauffe.
Une adaptation parfaite
Les M1 s’intègrent très bien aux macOS. Elles ont été conçues pour cela, ce qui rend leur communication beaucoup plus fluide. Les tâches sont plus rapides, le travail beaucoup plus optimal et l’image beaucoup plus nette, grâce à la Neural Engine, prenant en charge les fonctions avancées. Elle s’adapte pour permettre de voir sa puissance aller au-delà des espérances, à la fois en termes de performances et de consommation. On n’en attendait pas moins, venant d’Apple, un des leaders incontestés dans le monde de l’informatique et des technologies.
Le cas de la M1 ultra
Fraîchement arrivée sur le marché, elle équipe les ordinateurs de bureau Mac Studio. Il s’agit d’une nouvelle conception basée sur la technologie “UltraFusion” qui relie deux puces M1 Max ensemble, doublant littéralement les caractéristiques : deux fois plus de cœurs de processeurs, deux fois plus de mémoire, deux fois plus de GPU. Après le M1, le M1 pro et la M1 max, c’est donc la M1 ultra qui révolutionne clairement la performance Apple. L’idée était déjà présente chez AMD, qui a adapté la technique sur ses Ryzen, en combinant différentes puces pour en optimiser leur puissance. Mais le progrès ne se limite pas simplement à la combinaison de puces, il s’agit véritablement d’une seule et même puce, se présentant comme l’une des créations les plus intéressantes pour le public. Grâce à cette avancée technologique, Apple relance la course pour placer les GPU multi puces dans le choix d’un matériel haut de gamme informatique pour le Grand Public. Ses performances dépasseraient même celles de la carte graphique la plus rapide du marché, la GeForce RTX 3090, tout en consommant moins de la moitié de son énergie.
Une technologie qui respecte l’environnement
Le Mac Studio, qui offre à ses utilisateurs des performances sans égal grâce à la M1 Ultra, consomme toutefois 1000 kWh qu’un ordinateur de bureau haut de gamme. Apple a réussi à maintenir une neutralité carbone et a pour objectif d’avoir un impact quasi nul d’ici les 10 prochaines années sur son activité. De la conception à la fabrication et la production, elle s’engage dans la protection de l’environnement et les enjeux climatiques de demain.