Source d’énergie quasi inépuisable, les rayons de lumières et de chaleur émis par notre soleil ne demandent qu’à être exploités.
L’université américaine Caltech va expérimenter un prototype de central solaire installé à 530 km d’altitude. 50 kg de matériels se sont déjà envolés en orbite avec un vaisseau appartenant à Space-X. La mission durera 6 mois, le temps aux ingénieurs de déterminer la meilleure combinaison pour exploiter des cellules photovoltaïques dans l’espace.
Capter directement les rayons du soleil en orbite
Le projet Space Solar Power Demonstrator, financé par la Defense Advances Research Project Agency est décidément bien lancé. L’objectif du projet est d’expérimenter un prototype de centrale solaire dans l’espace et d’identifier le meilleur moyen de capter les rayons solaires pour produire de l’énergie. Une structure comprenant 32 cellules photovoltaïques s’est envolée à bord du Transporter-6 de SpaceX. Ce prototype restera en place durant 6 mois afin d’aider les ingénieurs à déterminer leur efficacité. Ces derniers testeront également un autre dispositif : un système comprenant un émetteur et récepteur de micro-ondes pour acheminer l’énergie sur Terre.
Une nouvelle manière de profiter pleinement de notre étoile
Dans une quête incessante de nouvelles sources d’énergie, la race humaine vient sûrement d’ouvrir une nouvelle voie : celle des centrales solaires en orbite. Certes, l’énergie solaire n’est pas nouvelle, mais le fait de la capter directement dans l’espace ouvre sur de nouvelles perspectives plus intéressantes. En effet, produire de l’énergie solaire à une si haute altitude procure plusieurs avantages. La production n’est plus influencée par l’alternance entre le jour et la nuit, par les saisons ou par la météo. De plus, différentes avancées technologiques permettent aujourd’hui de rendre un tel projet accessible, comme l’impression 3D, les robots autonomes ou les cellules solaires organiques. On ne peut pas non plus oublier l’importance des lanceurs réutilisables de l’entreprise SpaceX qui permettent de réduire considérablement le coût de la mise en orbite.