La découverte de molécules d’eau dans l’atmosphère de la planète GJ 486 b est d’une importance capitale. La présence de l’eau est en effet propice à l’apparition de la vie.
C’est en se positionnant sur la même ligne que la super Terre et son étoile que le télescope James-Webb a permis cette découverte. Le reflet de l’étoile GJ 486 dans l’atmosphère de l’une de ses planètes, GJ 486 b a en effet dévoilé la présence de vapeurs d’eau. Les astronomes l’ont ensuite confirmé grâce à trois méthodes d’analyses différentes couplées à des modélisations astronomiques. Néanmoins, les scientifiques n’ont pour l’instant aucun moyen de s’assurer à 100% des résultats de leurs recherches.
L’eau, l’élément clé de l’apparition de la vie
En quoi cette découverte est-elle exceptionnelle ? C’est parce que l’eau est l’élément essentiel de l’apparition de la vie. À défaut de pouvoir détecter des organismes vivants dans l’univers, les scientifiques se sont mis à la recherche de l’eau afin d’espérer y trouver la vie. Ces mêmes scientifiques ont également au coin de la tête l’objectif de trouver une ou plusieurs planètes d’accueil pour la race humaine, si on devait un jour quitter notre planète. Cependant, est-ce que ces traces de vapeur d’eau dans l’atmosphère de GJ 486 prouvent-elles que la planète est habitable ? Les scientifiques restent pragmatiques pour l’instant.
L’eau peut avoir plusieurs origines
En effet, il n’est pas prouvé que les traces de vapeurs d’eau découvertes sur l’atmosphère de GJ 486 b viennent de la planète. En effet, en orbitant à environ 1,5 jour terrestre autour de son étoile, elle n’est pas située dans la zone d’habitabilité naïve, car elle est trop près. La température moyenne à sa surface devrait avoisiner les 430 °C, ce qui rend moins probable la présence des molécules d’eau. L’autre explication avancée par les scientifiques, c’est celle des taches solaires de l’étoile GJ 486. En effet, en étant une naine rouge, cette dernière peut abriter des zones plus froides propices à la formation de molécules d’eau sous forme de vapeur. Ces dernières sont ensuite transmises à la planète GJ 486 b par rayonnement.