Okinawa Rush s’est fait attendre chez PixelHeart ! Ce beat’m all à l’ancienne a de quoi donner envie de bastonner à tous les amateurs d’arcade et d’esprit du Samurai ! Alors, Banzaï, c’est sur Switch que ça se passe !
Ne manquez pas mon test vidéo de Okinawa Rush.

Okinawa Rush – Le point sur le pitch

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Okinawa Rush est donc un Beat’m all, ou beat’m Up si vous préférez, sorti ce 19 novembre 2021 sur Switch, Xbox et PlayStation. Distribué par PixelHeart et Just For Games, il a été développé par le studio brtiannique Sokaikan. Disponible en version digitale et dans une version collector de toute beauté, il ravira les collectionneurs amateurs de jolis écrins. Le tirage a été réalisé en série limitée : 1000 Exemplaires numérotés + Certificat d’authentification jeu officiel PixelHeart / Just For Games.
Collector-Okinawa-Rush-Switch-EUR

Un collector de luxe pour 99,99 euros.

Ce Okinawa Rush typé arcade à l’ancienne vous emmène donc bien au Japon, comme son titre l’indique. Vous avez le choix d’incarner l’un des trois maîtres des arts martiaux Hiro, Meilin ou Shin. Votre mission consiste à affronter le clan de la Mante Noire qui s’est attaqué à Okinawa. Au sein de cet univers mystique et fantastique, vous aurez même la possibilité de coopérer en local pour vous défaire du bestiaire de ninjas, de guerriers et autres démons qui vous attend au tournant. Vous voilà prévenus !

Technique et esthétique – Comme à l’époque arcade ?

Le titre fait clairement dans le Pixel Art. Les graphismes old school rappellent les belles heures de la période 16-bits. Toutefois, l’ensemble est plutôt sombre. Si cela confère un aspect dark et mystérieux à l’expérience, ça la préjudicie surtout par un manque de visibilité. C’est dommage, car les personnages et leurs animations valent le détour. Les sprites et les décors parviennent à jouer le jeu de la période 16-bits, tout en faisant mieux… c’est fin, ça se mange sans faim, mais on ne voit pas si bien…

okinawa rush ennemis

Même pas peur !

Au fur et à mesure que vous avancez dans votre quête, les ennemis varient et les boss valent le détour. Vous maîtrisez de plus en plus d’attaques et le travail sur les chorégraphies a été particulièrement soigné. Les musiques ne m’ont pas marqué à vie, mais elles soutiennent l’action comme il se doit. Bref, Okinawa Rush fait le job d’un point de vue technique, mais ne casse pas trois pattes à un canard.

Attaque sur le pont avec ogre

Le boss final se balade en arrière-plan… comme dans God of War !

 

Gameplay – You rush it, you rush it !

Sur le papier, c’est bestial.

Le gameplay d’Okinawa Rush est a priori très basique. Vous avancez vers votre quête et vous frappez tout ce qui passe. Néanmoins, vous vous rendez rapidement compte que cela ne suffit pas. En effet, les ennemis sont omniprésents et votre barre d’énergie est loin d’être éternelle. Ainsi, vous devrez apprendre à maîtriser la pléiade de coups spéciaux disponible. De plus, chaque combattant a des attaques bien à lui, il faudra donc appréhender votre personnage pour vous montrer efficace.

okinawa rush katana

Récolter des armes, c’est bien aussi…

À cela s’ajoutent de nombreux pièges et surprises inattendues. Vous gagnez des points de vie et de magie en sauvant les pauvres villageois sur votre chemin. Pour cela, il suffit d’appuyer sur la touche bas pour les libérer. De la même manière, vous pouvez aussi ramasser des armes plutôt cool. Vous pouvez ainsi manier des épées, des nunchakus et des katanas. Le dernier levier qui intensifie la difficulté est le temps ! Un timer décompte les précieuses secondes qu’il vous reste avant la fin du stage ou le check point. Vous l’aurez compris, Okinawa Rush fait dans le difficile.

okinawa rush boule de feu

Comme Ryu de SF2, vous aussi, faites des boules de feu pardi !

Dans les faits, c’est trop bête.

Sur le papier, j’adore ! Toutefois, je dois vous avouer que je n’ai pas pris de plaisir longtemps. Le level design est un des plus punitifs que j’ai expérimenté ces derniers mois. La horde d’ennemis vous attaque de tous les côtés, tout le temps. La touche bas pour ramasser les objets ou libérer les prisonniers est imprécise. Un coup ça passe, un coup ça ne passe pas. Pire, la multitude de coups spéciaux finit juste par vous embrouiller. Et comble du tout, il n’y a pas moyen d’avancer dans ce jeu !

Vous voulez la meilleure ? Le menu est complétement foutraque ! Il a l’air tout à fait opérationnel quand vous lancez le jeu, mais quand vous creusez, c’est le bazar. Accéder aux réglages de bouton relève du parcours du combattant. Le mode arcade semble être le seul à se lancer. Je suppose que cela sera corrigé par une MAJ à la sortie officielle du jeu, mais en attendant, la coupe est pleine pour moi.

Je me réjouis de consulter le tableau en ligne avec les meilleurs scores, car les pensionnaires des « high rankings » gagneront toute ma reconnaissance. À deux, c’est évidemment beaucoup plus fun, mais les défauts évoqués plus haut ne disparaissent pas, malheureusement.

okinawa rush boss final

Vous n’êtes pas près de lui faire la peau à celui-là !

Okinawa oui, Rush non !

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Ce Okinawa Rush est une constellation de bonnes idées mal maîtrisées. Les développeurs ont voulu réaliser le jeu rétro parfait, avec les moyens d’aujourd’hui. Du coup, ils se sont pris les pieds dans le tapis et ont accouché d’un titre déséquilibré. La difficulté sévère, additionnée au manque de lisibilité à l’écran ternissent tout ce qui devait faire l’intérêt du soft. Un jeu arcade doit vous conquérir dans les dix premières secondes. Okinawa Rush l’a fait. Le problème, ce sont les minutes qui suivent. Dommage. Ce sera pour la prochaine fois.

À bientôt sur sitegeek pour d’autres voyages en terre nippone,

Vega