L’Union Fédérale des Consommateurs essaie depuis toujours de lutter contre l’obsolescence programmée. Cette année, l’association s’attaque à Nintendo concernant sa console Switch.
L’obsolescence programmée est un terme que nous connaissons tous, puisqu’il concerne la plupart de nos appareils électroniques. En effet, les plus grands leaders de la technologie font parfois en sorte que leur matériel ait une durée de vie très courte. De cette manière, les consommateurs se voient obligés de racheter de nouveaux équipements afin de remplacer les anciens. Néanmoins, ce fait est désormais un véritable délit, puni par la loi, pouvant entraîner de lourdes amendes et même une peine d’emprisonnement.
Des manettes qui ne fonctionnent pas correctement
Si l’UFC Que Choisir attaque Nintendo en justice, c’est à cause des manettes de la console Switch. En effet, celles-ci connaîtraient de nombreux problèmes pour la plupart des joueurs. Certains se verraient incapables de garder leur personnage ou leur caméra immobile pendant leurs parties. D’autres remarquent également des défectuosités au niveau du Drift, altérant grandement la qualité des déplacements. Cependant, il est évidemment crucial de pouvoir faire bouger son protagoniste comme on le souhaite dans un jeu vidéo. L’association s’était alors attaquée à Nintendo en 2019, afin que le problème soit réglé.
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L’entreprise japonaise a ainsi proposé aux joueurs de réparer leurs manettes gratuitement, afin d’améliorer leur expérience de jeu. Cependant, l’UFC explique que la situation doit se régler en amont, puisqu’il s’agit de « problèmes de fond ». D’après eux, « 65 % des consommateurs victimes ont constaté cette panne moins d’un an après l’achat des manettes ». L’association a donc déposé une plainte officielle le 22 septembre 2020 auprès du Procureur de la République de Nanterre. UFC accuse justement Nintendo France d’obsolescence programmée, selon les termes de la loi de 2015. Si l’on en croit cette loi, la compagnie serait passible d’une amende de 300 000 €, ou 5% du chiffre d’affaires annuel, ainsi que deux ans d’emprisonnement. C’est donc une affaire à suivre pour Nintendo comme pour les adeptes de la marque.