Gros plan sur Absolum, un tout nouveau “Rogue Them Up” qui est le fruit de la collaboration entre Dotemu, Guard Crush Games et Supamonks. Ce titre marque un tournant pour Dotemu puisqu’il s’agit de leur première licence originale, après les succès de Streets of Rage 4 et de TMNT: Shredder’s Revenge. Mais concrètement, le jeu tient-il ses promesses ? Voici mon verdict !
C’est quoi Absolum ?
La première chose qui saute aux yeux chez Absolum, c’est encore une fois sa direction artistique et franchement, entre Ghost of Yotei et Silent Hill F, je commence à ne plus savoir où donner de la tête. En effet, le jeu est graphiquement magnifique et affiche un style cartoon qui donne vraiment l’impression d’évoluer dans un dessin animé interactif. La bande-son composée par Gareth Coker (Ori, Prince of Persia) n’est pas en reste non plus et, pour ce qui est de la technique, le tout tourne en 60 FPS constants. Ça a son importance car le jeu est un mélange de beat’em up et de roguelite qui propose un gameplay assez nerveux qui ne manquera pas de nous rappeler celui de Hades. Ajoutons qu’Absolum est jouable en solo ou en coopération locale et en ligne, et qu’il propose d’incarner quatre personnages différents. On retrouve une guerrière nécromancienne, un nain bagarreur, un assassin et un sorcier grenouille. Chaque personnage offre donc une expérience de jeu unique, avec des forces et faiblesses distinctes s’adaptant à différents styles de combat.
Gameplay et rejouabilité
Les mécaniques de combat d’Absolum sont solides et offrent une précision digne d’un jeu versus fighting. La preuve en est que le système de combos récompense la diversification plutôt que le simple mashing de boutons, et ça, c’est cool. Les affrontements sont fluides même contre plusieurs adversaire, avec des décors destructibles et plein d’objets à lancer. De plus, l’association du beat’em up classique avec les éléments roguelite fonctionne parfaitement bien, et le tout s’inspire directement de Hades ou de Dead Cells. Et de fait, je trouve que c’est une excellente idée, car la durée de vie des beat’em up n’est jamais très élevée et grâce à cet aspect roguelite, l’expérience est beaucoup plus variée et donne rarement l’impression de rejouer deux fois la même partie. Dans la pratique, Absolum propose de choisir entre plusieurs power-ups différents tout au long d’un run et ainsi de créer des builds divers et variés. C’est malin, car ça permet de découvrir de nouvelles choses à chaque fois et ça offre une rejouabilité sans pareil qui plaira aux gros tryharders.
Avis Absolum
En résumé, Absolum est ma grande surprise de cette semaine qui était déjà pourtant bien chargée en pépites vidéoludiques. Entre sa direction artistique soignée et son gameplay ultra nerveux, tout semble parfaitement dosé pour offrir une expérience à la fois fun et exigeante qui plaira aux amateurs de die and retry. De plus, la bande-son signée Gareth Coker est un véritable plus puisqu’elle ne se contente pas d’accompagner l’action, elle la sublime en renforçant l’immersion et en collant parfaitement à l’intensité des combats. Le mélange entre baston classique et mécanique roguelite fonctionne à merveille et grâce à la variété des personnages et des builds possibles, chaque partie est différente. Surtout que comme dans Dead Cells, plusieurs itinéraires sont possibles pour arriver au bout de l’aventure. Bref, Absolum a tout pour plaire et s’impose comme une évidence aux amateurs de castagne et de challenge. À consommer sans modération !
Alors, ils vous tente ce nouveau jeu ? Dites-nous tout dans les commentaires !
Johnny.