Goat Simulator 3 est un OVNI absolu ! Après avoir étonné la scène vidéoludique le 1er avril 2014, il revient avec un 2e 3e épisode plus fou que jamais ! L’heure est venue de prendre la chèvre par les cornes !
Contexte – La Chèvre de Monsieur qui ?
Qu’on se le dise, Goat Simulator 3, n’est pas ce qu’est Baudelaire à la littérature française. Je vous parle ici d’un des jeux les plus barrés de ces dernières années, et le pire, c’est qu’il a rencontré un certain succès. Ce 17 novembre 2022, sort Goat Simulator 3 sur PC exclusivement via le Epic Games Stores, sur PS5 et sur Xbox Series X/S. Réalisé par les tout aussi fous suédois des studios Coffee Stain et Coffee Stain North, il débarque sous le label 3. Et pourtant, il n’y a jamais eu de 2e épisode ! J’ai pu résoudre ce mystère en interviewant les développeurs du titre à la Paris Games Week. La réponse est sans équivoque : ils ont perdu le CD !
Ne manquez pas mon interview des développeurs de Goat Simulator 3 en vidéo.
Bref, vous l’aurez compris, Philip et Olivia, ont la langue aussi bien pendue que leur chèvre scandinave. Pour les retardataires, comme moi, notez que l’animal se prénomme Pilgor, comme ça, vous savez. Puisque nous sommes en terrain conquis, nous pouvons mettre les mains sur cette chèvre.
Gameplay – Chèvre qui roule n’amasse pas mousse !
Vous voulez vraiment que je vous parle du gameplay de Goat Simulator 3 ? Alors, si vous avez joué au 1er épisode, vous pouvez déjà vous dire que ce 3e opus repose sur les mêmes fondements, mais en plus fous. Grosso modo, vous contrôlez une chèvre. Vous pouvez la customiser à votre guise. Vous vous baladez dans un open world complètement barré et vous pouvez faire tout ce qu’une chèvre ne ferait pas dans la réalité. Lécher des honnêtes gens et les trainer à même le sol. Idem avec les objets. Glisser sur les rails au bord de la route fait partie des comportements de base. Vous pouvez aussi conduire des voitures, réaliser des saltos avant, arrières, latéraux ou même jumper sur un trampoline. Conduire un tracteur ? Tuner une voiture dans l’atelier de pimp my cab ? Oui, bien sûr, vous pouvez le faire également.
Le but du jeu, pour peu qu’il y en ait un, est de compléter des missions, au sein de ce monde ouvert. Cela va des simples pirouettes à la récupération d’objets. Toutes ces missions sont évidemment plus futiles que la futilité, et leur réel seul objectif du gameplay est de vous autoriser à faire n’importe quoi, dans la peau de cette chèvre. Si cela a attisé ma curiosité durant 10 minutes, je ne peux que concéder que l’exercice m’a rapidement laissé de marbre, évidemment. Néanmoins, je ne doute pas que les fans de la première heure, prendront beaucoup de plaisir à se replonger dans cet univers pas vraiment bucolique, mais totalement dingue.
Je vous ai dit que cela se passait à San Angora et que vous pouviez aussi faire des séances de yoga ou faire exploser des PNJ à la dynamite ? Ah oui, au fait, tout cela semble dicté par une force divine toute-puissante et par la bien-pensance d’une organisation secrète de chèvres, ce serait trop banal sinon.
Goat Simulator 3 et son tant attendu multi-joueur
Au-delà des missions et objectifs « classiques », vous aurez aussi tour le loisir de compléter 7 mini-jeux multijoueur. Et oui, la réelle nouveauté réside dans le mode online et le multi. Les fans, oui oui, il y en a, le réclamaient d’ailleurs depuis un long moment sur le 1er épisode. Goat Simulator 3 l’a fait. Vous pourrez donc dorénavant prolonger et partager l’aventure avec vous amis, quelle aubaine !
Voici un petit tour d’horizon des mini-jeux de Goat Simulator 3 :
- Roi de la colline : à l’intérieur du château, vous devez récupérer le plus de couronnes.
- The Floor is Lava : fuyez et échappez à la lave qui vous rattrape.
- Derby de démolition : Espèce de touche-touche dans lequel on fait péter les voitures des autres participants.
- Chasse à la chèvre : Un cache-cache très classique saupoudré de coups de boule et de coups de langue.
- Peinture frontale : Vos coups de tête vous permettent de repeindre le monde. Plus vous peignez, plus vous remportez des points.
- Foot de chèvre : Jouez au football avec des chèvres. La base.
- Course au drapeau : Déplacez votre objet jusqu’au drapeau. Le premier arrivé a gagné.
Technique – Goat Simulator 3 ne casse pas trois pattes à un bouc
Techniquement, il n’y a pas de quoi vous faire devenir chèvre. Le jeu n’est pas très beau. Néanmoins, il compense ses atouts esthétiques basiques par une folie ambiante globale. L’imagination des développeurs semble sans limites. Pour le meilleur, et forcément pour le pire.
Si vous aimez les chèvres et les graphismes d’un autre temps, vous allez probablement bêler de bonheur. Sinon, vous risquez de chevroter tel le bouc étouffé par ses propres flatulences.
Mon avis sur Goat Simulator 3 ?
Bééééé ! Que voulez-vous que je vous dise ? Bééééé !!!??? Les développeurs sont super sympas. Ils ont retranscrit leur personnalité, leur sympathie et leur folie dans ce titre. L’intérêt pur et dur de Goat Simulator 3 réside dans un bac à sable géant. Donc si vous aimez déposer votre cerveau à l’entrée de votre living-room avant d’allumer votre console, Goat Simulator 3 a peut-être des atouts pour vous contenter. Pour ma part, j’ai passé l’âge de cette folie, je dois bien le concéder.
À bientôt sur SITEGEEK chers amis bovidés, caprins ou autres herbivores ruminants qui nous lisez !
Vega
Graphismes - 6.5
Scénario - 6
Jouabilité - 7
Plaisir du testeur - 6.5
6.5
Un grand délire qui laisse bouche béééééééé !!!