J’ai eu la chance de pouvoir m’essayer au nouveau Forza Motorsport quelques jours avant sa sortie. Je vous livre donc toutes mes impressions à chaud sur ce jeu de courses automobiles exclusif aux consoles Xbox Series X|S et aux PC.
Enfin l’exclusivité Xbox que j’attendais
Certes, il y a eu Starfield. Certes je l’ai terminé. Mais je n’arrête pas de le comparer à Skyrim qui est mon jeu préféré et je ne peux m’empêcher d’y trouver une saveur douce amère. J’attendais donc Forza Motorsport avec impatience, d’autant plus que je suis fan de courses automobiles et que je pratique modestement le Sim Racing. Car s’il y a bien un jeu dans lequel on peut rouler en Audi RS3 sur un circuit de NASCAR, c’est bien Forza Motorsport et quand on est fan, c’est vraiment cool. Ceci dit, le jeu plaira également aux néophytes en quête de sensations. Car tout comme Gran Turismo 7, son cousin de la PS5, Motorsport est une simulation qui se veut résolument arcade (comprenez Simcade). Il y a donc de fortes chances qu’un large public y trouve son compte. Ceci étant dit, ne vous attendez pas pour autant à du Forza Horizon, car vous risqueriez d’être déçu. Je vous explique…
Forza Motorsport, une difficulté bien dosée
Pour peu d’avoir énormément joué à Forza Motorsport 7, je trouve ce nouvel épisode bien plus accessible que son prédécesseur. En effet, le jeu propose tout un tas d’assistances au pilotage que l’on peut paramétrer à sa guise, un peu à la manière d’un F1 23. Il est également possible d’ajuster l’IA de ses opposants d’une façon assez poussée. Bref, la gradation de la difficulté est assez bien dosée et le jeu ne prive pas le joueur d’évoluer vers l’autonomie, puisqu’en prenant de l’assurance, on se surprend à très vite désactiver les aides une par une. Notons également qu’en fonction de la difficulté, on peut avoir des pénalités en heurtant ses adversaires ou en dépassant hors des limites de la piste. De plus, les départs sont désormais arrêtés, ce qui rajoute pas mal de réalisme, tout en gardant un gameplay assez arcade. Enfin, parlons des dégâts qui rendent l’expérience encore plus criante de vérité, puisque le moindre accrochage est retranscrit scrupuleusement sur les carrosseries. En bref, l’immersion est au rendez-vous et la frontière entre arcade et simulation est assez mince.
Une réalisation un peu décevante
Je ne vais pas tourner autour du pot, tout comme Forza Horizon 5, la qualité des graphismes de Forza Motorsport m’a quelque peu déçu. Je pousserai même le vice en disant que Motorsport 7 est tout aussi beau, si pas plus. En effet, je ne retrouve pas dans ce nouvel épisode le rendu photoréaliste que j’appréciais tant chez son prédécesseur et on est des bien loin de ce qu’on peut retrouver du côté des exclusivités Sony. J’imagine que cela vient de la compatibilité avec la Xbox Series S qui, à mon sens, tire toujours un peu la qualité des jeux Microsoft vers le bas. Je vous inviterai donc plutôt à commencer par le septième épisode si vous voulez découvrir cette licence. Ceci dit, j’ai pour ma part bien poncé l’ancien opus et c’est quand même avec beaucoup de plaisir que je découvre ce nouveau Forza Motorsport. J’apprécie tout particulièrement tous les détails que l’on retrouve dans des circuits bien connus comme Spa Francorchamps ou Barcelone. Les développeurs de F1 23 devraient d’ailleurs en prendre de la graine. La qualité des bruitages est également très qualitative et entendre rugir son moteur est un véritable plaisir. Cependant, j’aurais peut-être aimé avoir des musiques pendant les courses, dommage.
Le contenu de Forza Motorsport
Une fois passé une introduction assez barbante dans laquelle on conduit une Mustang qui se fait dépasser par des Renault Clio (je cherche toujours à comprendre), on se retrouve directement lancé dans un mode carrière qui ne dépaysera pas les habitués de la licence. En effet, ce dernier est toujours composé de 25 mini championnats dans lesquels on arpentera les 20 circuits du jeu afin de gagner de l’argent dans le but d’acquérir pas moins de 500 voitures. À savoir que pour chaque course, on retrouve une séance d’essai, mais pas de qualification, ce qui me déçoit un peu. Ceci dit, on peut soi-même choisir sa position de départ sur la grille afin d’agrémenter ses récompenses. À noter que lors de chaque épreuve, on gagnera aussi des pièces qui permettront d’améliorer ses voitures et de gagner des points de performance afin de pouvoir concourir dans des catégories supérieures, ce qui est totalement pompé de GT7, on ne va pas se mentir. Pour le reste, signalons également qu’on retrouve pas mal de variétés entre les essais et les courses puisque le jeu est doté de toute une flopée de conditions climatiques dynamiques qui ajoute pas mal de diversité à l’expérience. Comprenez qu’on n’a jamais vraiment l’impression de courir au même endroit et ça, c’est bien.
Avis Forza Motorsport
Je ne vais pas vous le cacher, Forza Motorsport n’est pas l’épisode qui marque le renouveau de la licence. Et même s’il contient quelques améliorations sympathiques comme les pénalités ou la météo dynamique, je dirais que je préfère l’épisode précédent que je trouve tout aussi joli. Mais ne crachons pas dans la soupe, si vous voulez mettre un pied dans la simulation automobile, cet opus est toutefois une très bonne porte d’entrée, surtout si vous avez l’occasion d’y jouer au volant. Car comme je l’ai dit auparavant, je le trouve beaucoup plus accessible que son prédécesseur. Pour ma part, c’est avec Motorsport 7 que je m’y suis mis et je caracole désormais en tête des pelotons d’Assetto Corsa Competizione. Ceci étant dit, ça ne m’empêche pas de dévorer le mode carrière de ce nouvel épisode avec beaucoup d’engouement. Bref, si vous êtes fan de belles carrosseries, ou tout simplement si vous êtes abonné au Xbox Game Pass, je vous conseille de jeter un œil à ce titre à partir du 10 octobre, vous risquez d’être agréablement surpris.
Le test sur Vega TV
Et vous, vous attendiez ce nouvel épisode de la franchise de Microsoft ? Vous êtes plus Team Forza Motorsport ou Gran Turismo ? Dites-nous tout dans les commentaires !
Johnny.