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Spiderman fait partie de ces jeux que je n’attendais pas spécialement, peut-être par peur du résultat mais quand un studio comme Insomniac s’y attaque, on est forcément curieux. Autant vous le dire, il déchire et tissera sa toile sans peine dans votre ludothèque.
Un après-midi avec Spiderman sur PS4
Lorsqu’il s’agit de transposer les super héros dans un jeu vidéo, ce n’est pas toujours une grande réussite. Jusqu’ici, la référence absolue reste la série des Batman développée par Rocksteady. Ce nouveau Spiderman sur PS4 s’en inspire fortement, tout en développant sa propre personnalité grâce à l’homme araignée. D’ailleurs comme on le verra dans notre test, il suffit parfois de prendre la bonne dose d’ingrédients qui a déjà fait ses preuves pour avoir un excellent jeu. C’est exactement ce que nous propose le titre de Sony, un superbe jeu servi par un scénario bien ficelé, un gameplay hyper maitrisé et un monde ouvert dans New York simplement hallucinant. Rien de neuf mais dans la lignée des derniers chefs d’œuvre de Sony en la matière.
Du contenu au service de la mission principale et de la durée de vie
Pas vraiment de temps mort dans le jeu qui jouit d’une mise en scène hyper dynamique. Dès l’introduction, on retrouve Peter Parker qui se changera rapidement en Spiderman. C’est là que commence votre exploration de New York avec pour première mission, façon tutoriel, d’aller vous frotter à l’infâme Wilson Fisk. On se rend rapidement compte que le scénario reposera là-dessus et que notre mission principale sera de faire régner la paix. Enchaînant ainsi entre les missions principales et secondaires, mettant en scène les personnages clés de l’histoire de Spidey. Entre autres missions il vous faudra rétablir le signal de certaines tours, combattre des vilains bosses, arrêter des braquages, sauver des passants…
C’est bien cela qui fait que la sauce prend si facilement. Bien que le jeu n’offre pas grand-chose de neuf au niveau des mécaniques, celles-ci ont été hyper bien intégrées. En effet, même s’il est possible de se concentrer uniquement sur la mission principale, les taches secondaires seront plus qu’utiles. Ainsi, si vous souhaitez améliorer votre équipement et vos pouvoirs, il vous faudra récolter les différents cartables de Peter pour récolter des jetons. Ceux-ci vous permettront de débloquer des améliorations. C’est hyper bien fait et surtout, cela donne envie d’en reprendre encore et encore et d’explorer New York dans ses moindres recoins. On approche plus difficilement donc ce côté redondant même si parfois, on a quand même légèrement cette sensation.
Mes chers parents…je vole
Si Spiderman parvient à ne pas être redondant c’est en grand partie grâce à son gameplay. Encore une fois, sans nouveauté et largement copié de son ami chauve-souris, Spiderman ne réinvente rien mais tout ce qu’il fait, il le fait très bien. Quel plaisir de pouvoir lancer sa toile pour parcourir New York de long en large. Balancez-vous à toute vitesse entre les buildings, faites des plongeons vertigineux et regagner la rue pour des combats épiques et hyper fluides.
Le système de combat, au centre du jeu, est au top. Pour ceux qui ont joué à Batman, vous ne serez pas dépaysés. J’avais coutume de dire avec un pote que dans un Batman c’était : Tu tapes, tu sautes, tu retapes et tu enchaînes les combos. C’est un peu le même principe ici mais avec une panoplie de mouvements impressionnante (combat au sol, en l’air, avec les objets du décor ou à l’aide de votre toile). Le tout étant suffisamment simple à maîtriser car ne nécessitant généralement que deux touches.
New York comme on aimerait tous le visiter
Graphiquement, difficile de dire que Spiderman n’est pas superbe, surtout pour un open world aussi gigantesque. Essayez de vous représenter la taille de New York et le fait que chaque quartier, chaque building soit accessible. Le souci du détail allant même jusqu’à pouvoir voir à l’intérieur des appartements lorsque vous marchez le long des immeubles. L’environnement est également extrêmement riche et vivant. Entre passants très diversifiés qui réagissent à la présence de notre super héros et des toits d’immeuble contenant les restes de travaux de rénovation, vous aurez compris. Ajoutez à cela des effets d’ombre et de lumière du plus bel effet, vous aurez un jeu extrêmement agréable à regarder. C’est simple, même mes filles souhaitaient me regarder jouer, parce que papa, Spiderman il est trop beau.
Enfin, certaines phases style QTE, augmenteront encore un peu plus l’immersion dans le jeu en passant quelques cinématiques du plus bel effet et qui vous donneront le sentiment de regarder la dernière adaptation de l’homme araignée au cinéma.
- Incarner Spidey
- Cette sensation de liberté totale
- New York en open world magnifique
- Un système de combat copié mais bien pensé
- Un superbe rythme
J'ai pas aimé
- Peu de réelles nouveauté
- Parfois une sensation de déjà-vu
Résumé des scores
Graphismes/son
Jouabilité
Durée de vie
Cousu d'avance
Rien de neuf mais que du plaisir dans ce Spiderman qui virevolte à travers un New York magnifique pour une durée de jeu conséquente
Revue de presse
7/10Gamekult |
17/20Gamergen |
17/20JV.com |
7/10Gameblog |
Conclusions hâtives de l’ami Arnaud
Comme je vous l’ai dit tout au long de mon article, Spiderman reprend beaucoup de codes d’autres jeux (Batman, God of War, Assassin…) et n’invente rien ou presque. Cependant, toute la dextérité d’Insomniac a été d’intégrer cela à un ensemble cohérent, peu redondant et qui fonctionne parfaitement bien. Ajoutez à cela un côté visuel superbe et vous comprendrez que Spiderman est à faire. Les bases sont là et mon petit doigt me dit que ce premier opus est loin d’être le dernier.
Plus d’infos sur le site officiel de Spiderman.
À très bientôt sur Sitegeek,
Arnaud