Dans un monde où les jeux sont essentiellement du sport, des voitures ou de la violence il fait bon d’avoir des bulles de poésie. Tohu est l’une de celles-ci et mon petit doigt me dit que Fireart ne tardera pas à recevoir des mails des grands studios pour collaborer.
Tohu – Un point & click tout en douceur
L’héroïne du jeu est Tohu, mais vous allez aussi pouvoir incarner à loisir son alter ego Cubus un énorme robot capable de porter des charges trop lourdes pour sa comparse. Si vous êtes, comme moi, un amoureux du genre vous allez très vite vous rendre compte que Machinarium a forcément dû inspirer l’équipe de Fireart.
L’histoire est on ne peut plus simple, des monstres envahissent votre monde et vous allez devoir comprendre pourquoi. Mais comme souvent dans ce genre de jeu vous allez devoir aller d’énigmes en puzzle afin d’avancer dans l’aventure.
Bien que partageant le même esprit poétique et ce travail incroyable fait sur le visuel on a jamais l’impression d’être dans une pâle copie. Pour rappel Machinarium est sorti en 2009 sur PC et a rapidement atteint le chiffre impressionnant des 4 millions d’exemplaires vendus, de quoi avoir envie de copier la chose non ?
Un travail artistique indéniable
Il ne faut pas débattre longtemps pour se mettre d’accord sur le fait que Tohu est superbe. Et pour ceux qui aiment les artworks je vous invite à vous rendre sur le site du jeu qui vous offre le pdf de leur travail dans l’espace PressKit. 104 pages gracieusement offertes à tous qui démontrent que ce petit studio a vraiment bien bossé sur la recherche esthétique.
Que ce soit les animations, les personnages, les décors, les puzzles… l’ensemble est mignon et coloré à souhait. On aime aussi le fait de faire marmonner les personnages plutôt que de les faire parler une langue connue. C’est une technique connue afin d’éviter les frais des doublage dans des multiples langues mais lorsque c’est bien fait, comme ici, ça ajoute encore au côté Kawaii.
Toujours compliqué à la manette
Le nom même utilisé pour ce genre de jeu veut tout dire : Point & Click ! On sait donc de suite que c’est le genre de jeu qui fonctionnera bien mieux avec une souris entre les mains. Malgré tout, sur console, la manette arrive à s’en sortir et offre une expérience suffisamment agréable pour qu’on n’ait pas à pester sur le curseur sans arrêt. La Xbox étant pourtant capable d’accepter une souris c’est dommage que le jeu ne la reconnaisse pas.
Ceci étant dit dans ce genre de jeu, sauf s’il y a des puzzle basés sur la rapidité, on a souvent le temps de bouger le curseur à son aise. En parlant des énigmes, cells-ci sont assez bien pensées, elles vous feront vous creuser les méninges mais sans jamais vous frustrer afin que vous puissiez profiter de l’aventure en toute quiétude. Au niveau des “conseils” j’aurais aimé que l’on ait des fragments d’indices plutôt que la solution complète à l’énigme en cours mais bon.
Découvrez la bande-annonce de Tohu
En bref
Cela fait toujours du bien d’avoir ce genre de jeu qui vous rappellent que jeux video ne rime pas toujours avec violence et énervement. Qu’on aime ou pas le style point & click je pense que personne ne sera indifférent à la mignonitude de Tohu.
Alors si vous n’y connaissez pas grand chose en jeux vidéos et que vous avez des enfants qui veulent à tout prix jouer, offrez leur Tohu. Il s’agit sans hésiter d’une petite pépite artistique à découvrir (ce qui ne veut pas dire que le jeu est réservé aux enfants, tout le monde y trouvera son bonheur j’en suis sûr).
Pour plus d’infos sur Tohu n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site officiel du jeu.
À bientôt sur Sitegeek.
Frédéric Perez