Trois des plus grands fournisseurs de navigateur Internet s’associent pour créer Speedometer 3, un benchmark de nouvelle génération pour aider à rendre le Web plus rapide.
Apple, Google et Mozilla, respectivement à l’origine des navigateurs Web Safari, Chrome et Firefox, s’associent pour créer un benchmark de navigateur de nouvelle génération baptisée Speedometer 3. Cela signifie que les acteurs principaux des navigateurs Internet et des moteurs de rendus auront leur mot à dire dans un benchmark destiné à tester la façon dont leurs applications fonctionnent avec les dernières technologies que les sites Web utilisent.
Une collaboration pour faire avancer la navigation sur le Web
Dans un thread sur Twitter, le compte Mozilla Developer précise que le développement d’un benchmark de référence nécessite « nécessite une compréhension commune de ce qui compte ». Speedometer 3 sera donc un effort collaboratif entre différents acteurs du Web et notamment les trois géants Apple, Google et Mozilla, qui avec Safari, Chrome et Firefox représentent près de 90 % des navigateurs Web dans le monde.
Unlike some past benchmarks, Speedometer 3 is being started as a cross-industry collaborative effort.
Building this will be hard work, and working together gives us a chance to build the best version to help make the Web faster for years to come. https://t.co/lZyegpIAeW— Mozilla Developer 👩🏾💻 (@mozhacks) December 15, 2022
De son côté, Apple via le compte Twitter officiel du projet Open Source WebKit (le moteur du navigateur Web Safari) indique : « Travailler ensemble nous aidera à améliorer davantage le benchmark et à améliorer les performances du navigateur pour nos utilisateurs ».
We’re excited to work with @googlechrome and @firefox on the next Speedometer benchmark, which measures real-world browser performance on the Web. Working together will help us further improve the benchmark and improve browser performance for our users.https://t.co/8NoPzoh9mF pic.twitter.com/21EjlN1u3z
— WebKit (@webkit) December 15, 2022
Dans l’absolu, ce benchmark finira inévitablement par être utilisé pour comparer les performances de Safari, Chrome et Firefox, mais comme le souligne Google sur son fil Twitter, les sociétés ont établi des règles de gouvernance spécifiques pour empêcher l’une d’entre elles d’essayer de faire pencher les résultats en sa faveur. Les changements mineurs nécessiteront l’approbation « d’au moins deux des projets de navigateur participants » et ne pourront pas être mis en œuvre s’il y a de fortes réticences. Quant aux changements majeurs, ils nécessiteront un consensus de toutes les personnes impliquées dans le projet.
Speedometer 3 est actuellement en « développement actif et est instable », la page GitHub du projet recommande toujours d’utiliser Speedometer 2.1 à la place (version développée par l’équipe WebKit d’Apple). Selon Google, les trois sociétés cherchent à s’assurer que la nouvelle version est « mise à jour pour inclure des charges de travail modernes représentatives, comme JavaScript Frameworks » et nous aurons plus d’informations dans les prochains mois.