La puce intradermique est un capteur placé sous la peau d’un être humain ou d’un animal. Cet implant électronique, pas plus grand qu’un grain de riz, permet d’envoyer des informations concernant le porteur à un terminal qui peut traiter les signaux. Généralement utilisées dans le domaine médical, les puces intradermiques peuvent aussi être utilisées pour suivre les déplacements de l’utilisateur.
Principe et fonctionnement
Le fonctionnement d’une puce intradermique est très simple : le composant est directement implanté sous la peau à l’aide d’une seringue spéciale. L’émetteur transmet sous forme d’impulsions des signaux électriques allant jusqu’à 85 éléments de données. Cependant, cette puce n’agit pas de manière totalement autonome : elle nécessite une activation externe, réalisée par un scanner adapté. Dans les faits, une puce intradermique ressemble davantage à un code barre plutôt qu’à un élément étranger autonome.
La puce est composée de 3 éléments principaux pour fonctionner. Il sera alors possible de retrouver le micro-circuit qui contient les informations principales et un circuit capacitif qui sera utilisé pour traiter ces informations, notamment en termes de santé. Enfin, la puce est composée d’une bobine antenne qui permet de partager et de transférer les données qui ont pu être collectées, comme une position GPS entre autres.
La puce peut servir d’identification, ce qui est notamment fait chez les animaux. Avec un numéro précis implanté grâce à une puce, il est possible de retrouver toutes les informations relatives à la santé et à son identification : c’est une véritable carte d’identité numérique à portée de main !
Éthique et utilisation
Dans certains pays, il est possible de se faire implanter une puce intradermique. Par le biais de laboratoires ou d’événements organisés, vous pourrez tester votre première puce intradermique.
Directement placées dans le bras, les utilisateurs peuvent y enregistrer des informations de paiement bancaires ou des cartes d’accès.
Cependant, ce n’est pas une pratique qui est très répandue dans les mœurs : pour des questions éthiques et religieuses, l’implantation d’un élément électronique étranger dans un corps n’est pas toujours bien vue. Son utilisation chez l’animal est pourtant plus répandue, notamment chez les chiens qui peuvent être suivis et identifiés grâce aux puces situées dans leurs oreilles.
Concernant la santé, il a aussi été démontré par plusieurs scientifiques, que leurs utilisations peuvent être responsables d’apparitions de cancers et de tumeurs. Au niveau des tissus dans lesquels la puce est implantée, le porteur peut aussi être sujet à des démangeaisons ou des rougeurs.
Au niveau de l’utilisation, l’aspect pratique est indéniable : grâce à la puce intradermique, les utilisateurs peuvent bénéficier d’informations sur leur état de santé à tout moment. En cas de danger, il est aussi possible d’identifier une personne très facilement grâce à sa puce.
En bref, l’utilisation d’une puce électronique est plus souvent répandue chez l’animal. Malgré une pratique qui se développe progressivement chez l’homme, ce n’est pas une priorité et beaucoup sont encore réticents quant à son fonctionnement et à la plus-value que les puces intradermiques peuvent apporter à notre quotidien.
Et vous, ça vous inspire quoi ces technologies?
Dites-nous tout dans les commentaires.
Gwen