Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère, celle de l’informatique quantique. Cependant, il reste encore beaucoup à découvrir dans ce domaine, si bien que chaque découverte est importante.
L’informatique quantique est perçue comme le passage d’un système binaire devenu limité à un système plus complexe, certes plus performant, mais plus difficile à cerner. Cependant, une équipe de chercheurs de l’EPFL vient de mettre en évidence que tout n’est pas forcément aussi complexe. Ils viennent de démontrer qu’un modèle d’apprentissage quantique n’a finalement besoin que de quelques éléments pour apprendre et prédire les comportements des systèmes quantiques.
Une découverte réalisée grâce à des Réseaux Neuronaux Quantiques
Cette équipe de l’EPFL a mis au point une machine qui imite les « réseaux neuronaux quantiques » ou Quantum Neuronal Networks en anglais. Cette dernière est semblable aux réseaux neuronaux conventionnels qui sont notamment au cœur des IA classiques. Cependant, la différence est qu’elle traite des informations quantiques, ce qui signifie surtout une puissance de calcul largement plus élevée. C’est justement sur ce point que Zoé Holmes et son équipe vont casser un mythe. Ce n’est pas parce que la machine possède des performances incroyables qu’elle a besoin d’autant de données à l’entrée. En réalité, elle n’a besoin que de quelques simples « états de produit » afin de comprendre le fonctionnement d’un système quantique, même si ses états sont plus complexes à modéliser selon les méthodes de compréhension actuelles.
Une découverte qui rend l’ordinateur quantique plus accessible
Cette découverte permet surtout de voir les ordinateurs quantiques d’un autre œil. Si auparavant, on pensait surtout à des machines très complexes qui sont presque inaccessibles, cette découverte permet d’entrevoir l’informatique quantique installée et analysée sur des ordinateurs plus petits. On pense notamment aux ordinateurs NISQ (« near-term intermediary scale ») actuels qui devraient se généraliser dans les années à venir. On peut donc penser à une informatique quantique bien plus accessible que prévu, qui peut se passer des grands ordinateurs complexes.
Une nouvelle “ère” s’ouvre alors ? (et non pas “nouvelle aire”). Comme disait Richard Feynman : “Personne ne comprend vraiment la physique quantique”.
ah mais oui tu as raison !! Merci pour tes nombreux commentaires toujours très chouette !