Du gaz phosphine a été découvert dans l’atmosphère de Vénus. D’après les experts, il pourrait être produit par des organismes anaérobies. Serait-ce la preuve d’une vie extraterrestre ?
Depuis plusieurs années, les astronomes s’intéressent fortement à Vénus. D’après leurs recherches, cette planète aurait été, auparavant, semblable à la nôtre. Si elle est désormais invivable, avec une température moyenne de 462 degrés Celsius et près de 96 % de dioxyde de carbone dans son atmosphère, les spécialistes s’interrogent toujours à son sujet. D’ailleurs, il se pourrait que la vie soit encore présente autour de Vénus, malgré ses conditions atmosphériques peu appréciables.
Une grande avancée pour les férus d’exobiologie
Comme le dit Bernard Werber dans ses ouvrages, le savoir que nous avons n’est jamais absolu, puisque définitif à notre époque, et relatif, puisqu’il pourra être infirmé à l’avenir. C’est le constat qu’ont certainement fait les chercheurs du Massachusetts Institute of Technology qui ont fait une découverte étonnante dans l’atmosphère de la planète jumelle de notre Terre. En effet, ces experts de l’astronomie ont repéré du gaz phosphine (ou PH3), une molécule appartenant à la famille des biosignatures.
En somme, cela signifie que cette phosphine peut avoir été créée par des micro-organismes vivants, sans doute des anaérobies. Ces derniers n’ont, en fait, pas besoin d’oxygène pour vivre ou se développer. Mais ce qui rend cette découverte exceptionnelle, c’est évidemment le fait qu’elle témoigne d’une possible existence de vie extraterrestre. Jusqu’ici, les scientifiques pensaient effectivement que la vie, telle que nous la connaissons, ne pouvait se développer en dehors de notre planète. Les conditions atmosphériques des autres astres ne sont évidemment pas favorables aux organismes vivants. Cependant, cette trouvaille chamboule bien des hypothèses établies auparavant. Dans un même temps, elle ouvre également de nombreuses interrogations quant aux autres planètes du système solaire.