L’outil d’analyse de données Google Analytics est largement utilisé par les entreprises du monde entier depuis des années pour suivre et analyser leur trafic web (les pages qui performent, la nature des visiteurs, etc). Avec l’introduction de sa dernière version, Google Analytics 4 (GA4), beaucoup d’utilisateurs ont exprimé leur frustration et mécontentement vis-à-vis des changements apportés. Cet article explore les raisons pour lesquelles GA4 semble avoir tant de détracteurs, en explorant ses fonctionnalités, son interface utilisateur, la convivialité, et même la résistance au changement.
Une nouvelle interface utilisateur peu intuitive
Complexité accrue par rapport à Universal Analytics
Universal Analytics était reconnu pour son interface intuitive et facile à utiliser, permettant aux utilisateurs de trouver rapidement les informations dont ils avaient besoin. En contraste, l’interface de Google Analytics 4 est considérée comme plus complexe. Les utilisateurs se plaignent souvent que les rapports sont difficiles à trouver et que la navigation n’est pas aussi fluide.
- Manque de clarté sur la terminologie utilisée pour les métriques et dimensions.
- Nouvelle disposition des menus nécessitant une période d’adaptation.
- Absence de certaines fonctionnalités présentes dans Universal Analytics.
C’est logiquement, puisque afin de se conformer au GPDR, Google ne pouvait plus afficher aussi explicitement les données… Si vous voulez une astuce, je trouve que l’interface est plus simple à appréhender sur Mobile, de mon point de vue !
Impact sur l’expérience utilisateur
Cette complexité a un impact direct sur l’expérience utilisateur. De nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) qui ne disposent pas de ressources dédiées à l’analyse web trouvent difficile de tirer parti de GA4. L’apprentissage long et fastidieux que nécessite ce nouvel outil décourage bon nombre d’individus habitués à la facilité d’utilisation d’Universal Analytics. Matomo et d’autres solutions sont alors envisagée
Difficulté d’accès aux données historiques
Problèmes de migration des données
La transition vers GA4 exige aux utilisateurs de laisser derrière eux les années de données historiques accumulées sous Universal Analytics. La plupart des PME ressentent fortement ce changement, car elles s’appuient grandement sur les tendances passées pour orienter leurs stratégies futures. GA4 ne permet pas une migration facile d’anciennes données, obligeant ainsi les utilisateurs à jongler entre deux outils pour des analyses complètes.
- Absence de continuité historique avec des lacunes dans les insights.
- Nécessité de conserver deux plateformes analytiques pour un suivi complet.
Convivialité compromise
Des fonctionnalités trop avancées pour les débutants
Alors que GA4 introduit de nouvelles fonctionnalités pour les analystes expérimentés, il fait perdre pied aux novices. Les termes complexes et les configurations multiples requises pour personnaliser les rapports peuvent décourager les nouveaux utilisateurs. Des concepts tels que l’analyse basée sur les événements, essentielle à GA4, peuvent être déroutants sans formation préalable.
Si vous avez déjà mis en place des solutions avec Tag Manager pour des besoins spécifiques, vous pouvez vous imaginer de quoi on parle.
Intégration avec data studio
Bien que la capacité de GA4 à s’intégrer facilement avec Data Studio soit un avantage indéniable, cela vient également avec son lot de défis. La création de tableaux de bord personnalisés demande une expertise technique significative. De nombreux utilisateurs regrettent la simplicité des rapports pré-générés disponibles dans les versions antérieures de Google Analytics.
- Courbe d’apprentissage raide pour la configuration initiale des intégrations.
- Développement nécessaire de compétences analytiques pour tirer parti de toutes les fonctionnalités.
Évidemment, comme la nature des données a changé, les anciens tableaux développés ne fonctionnent plus, j’ai perdu mes statistiques Sitegeek
Résistance au changement et adoption lente
Changement des habitudes
Comme avec tout changement majeur, la résistance au changement est inévitable. Beaucoup d’entreprises et d’analystes se sont habitués à Universal Analytics et hésitent à investir du temps et des efforts pour maîtriser GA4. Cette résistance est amplifiée par les critiques croissantes concernant la convivialité et les difficultés rencontrées lors de la transition.
- Inertie organisationnelle entravant l’adoption de nouveaux outils.
- Préférence marquée pour les systèmes éprouvés et familiers.
Délai de retour sur investissement
Pour les PME, adopter GA4 signifie souvent un délai plus long avant de voir un retour sur investissement. Le coût en temps et en ressources pour comprendre et appliquer efficacement cet outil peut être prohibitivement élevé, créant une barrière supplémentaire à l’adoption large de GA4.
N’hésitez pas à regarder quelques vidéos pour laisser une chance à l’outil :
Comparaison avec d’autres outils
Outil concurrent proposant une meilleure expérience utilisateur
De nombreux utilisateurs se tournent vers des alternatives comme Matomo qui offre une interface utilisateur plus intuitive et des options de personnalisation avancées. Cet outil concurrent semble répondre mieux aux attentes des utilisateurs en matière de convivialité, exacerbant encore la réticence à passer à GA4.
Bilan des fonctionnalités uniques de GA4
Cependant, il convient de noter que GA4 propose des fonctionnalités uniques comme l‘analyse prédictive et l’intégration transparente avec les autres services Google, ce qui reste attractif pour certaines entreprises. Toutefois, ces avantages semblent parfois pâlir en comparaison des défis d’utilisation et d’adaptation auxquels font face les utilisateurs habituels d’Universal Analytics.
- Analyse prédictive aidant à anticiper les comportements futurs des consommateurs.
- Options d’intégration étendues avec BigQuery pour des analyses approfondies.
- Simplification de la gestion des données multicanaux au sein de l’écosystème Google.
Pour un éditeur de site comme moi, c’est le genre de changements dont on se passerait bien.
Et vous, qu’en dites-vous?
Gwen