Depuis quelques jours, je vois défiler sur mon actualité sociale (oui, enfin… les réseaux sociaux, quoi) un projet de sitcom : Open Space Invaders. Forcément séduit par le concept – années 80, références geeks, néons, Bruxelles -, je me pose la question : “tiens, et si j’écrivais un article dessus ?”. Une idée rapidement avortée, vu le nombre d’articles qui couvrent déjà le micro-événement de la capitale belge. Inutile d’écrire sur un sujet déjà fort abordé juste pour écrire ou faire du clic… Et puis, je me suis dit que moi, ce qui m’intéresse, c’est pas seulement de vous parler de Open Space Invaders. C’est de vous expliquer pourquoi j’ai envie de soutenir le projet. Alors attachez vos ceintures, Nom de Zeus, car là où on va… y a pas de routes (cette phrase ne veut rien dire mais si vous avez saisi les références, arrêtez de lire, cliquez sur le lien et financez !).
Open Space Invaders, le sitcom que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître
Comme je vous l’ai dit, je ne vais pas m’attarder sur un long descriptif de ce qu’est Open Space Invaders ni de l’équipe de passionnés qui se cache derrière. Pour cela, je vous renvoie d’emblée au lien de la campagne KissKissBankBank ou encore à la page Facebook du projet. Toutefois, pour les fainéants, quelques infos : des vidéastes belges ont décidé de remonter le temps et de nous pondre un sitcom à la sauce rétro bien dégoulinante. Avant que le cancer et le gluten ne viennent pourrir notre régime du samedi soir. Un régime composé de pop-corn dopé au sucre, de chips gras et de boissons gazeuses bien dégueulasses. Cette soirée où on alignait les VHS de nos films préférés ou qu’on se retapait un film qu’on avait enregistré l’avant-veille en qualité Canal+ (sans l’abonnement… ben oui, c’était moche le VHS).
Cette époque, qui a connu un regain de popularité l’été dernier grâce à Stranger Things sur Netflix, a permis à toute une génération de grandir avec des références cultissimes, que les geeks trentenaires ressassent encore. Les Goonies, Stand by Me, Ghostbusters, Gremlins, Retour vers le Futur, etc. sont autant d’oeuvres qui nous ont fait rêver et ont façonné notre imagination. C’est dans cet esprit créatif que ces vidéastes ont conçu Open Space Invaders, en l’agrémentant de cet autre ingrédient phare des la TV des 80s : le sitcom. Ces séries à l’humour bon enfant et filmées avec un public pour enregistrer les rires et les “oooh” et les “aaah”. Le Prince de Bel-Air, Quoi de neuf, Docteur ?, Alf, Arnold & Willy ou La Fête à La Maison figurent parmi les références qui mettront en scène Alex et George, les deux développeurs de jeux naïfs et indépendants – et accessoirement héros de Open Space Invaders – qui seront confrontés aux dures lois du marché… à Bruxelles (rien que pour ça, respect !).
Pourquoi je veux croire en Open Space Invaders
Bon alors mettons-nous d’accord : si je dois financer un truc, a fortiori je vais m’orienter vers une ONG venant en aides aux réfugiés de guerre, une association permettant la réinsertion des SDF, une fondation luttant contre les maladies, etc. Mais les sous qu’il me reste, j’en fais quoi ? Eh bien pourquoi ne pas les investir dans Open Space Invaders, pardi ! Si vous me lisez, vous connaissez mon amour inconditionnel pour la pop culture des années 80 (même si j’ai changé de régime depuis et que mon VHS a rendu l’âme… *snif*). C’est cet amour que je ressens quand je vois la vidéo ci-dessous (et puis zut, quoi… y a une DeLorean !).
La promesse de retomber en enfance, de revenir à mes premiers amours télévisuels et de savourer cette madeleine culturelle constituent autant de bonnes raisons d’investir. Parce que Les Goonies me manquent, parce que Will et Oncle Phil me manquent, parce que Marty me manque… Mais aussi, et surtout, parce que des artistes passionnés qui souhaitent nous reconnecter à cette époque, dans le milieu francophone, ça manque ! Si cette promesse vous inspire autant que moi, je vous propose une nouvelle fois de cliquer sur ce lien. Je vous quitte (mais je reviendrai…) sur ce délicieux thème rétro qui fait office de générique.
Sur ce, je vous dis à bientôt sur SiteGeek ! Yippie-kie-yay !
Musa