J’ai pu enfin plonger dans Death Stranding 2 On the Beach, la suite d’un de mes jeux préférés de tous les temps. Car si beaucoup avaient surnommé le premier épisode “Walking Simulator 2019”, j’étais plutôt de ceux qui pensaient que Hideo Kojima avait réussi son pari : créer un jeu qui ne laisse personne indifférent. Du coup, après avoir vu le trailer de cette suite qui nous promettait plus d’action, de nouveaux personnages et un Sam Porter Bridges parti explorer l’Australie, j’étais vraiment emballé. Alors, pari réussi ou échec cuisant ? Voici mes impressions dans ce test !
Death Stranding 2 On the Beach améliore la formule
Commençons par le plus important : Death Stranding 2 On the Beach ne dénote pas de son prédécesseur, il parvient même à corriger ses plus gros défauts. L’histoire débute donc après les événements du premier épisode avec Sam et Lou qui coulent des jours heureux au Mexique. Mais évidemment, notre livreur ne tardera pas à se retrouver embarqué dans une nouvelle mission : connecter l’Australie au réseau chiral pour sauver le pays de la destruction. Le premier constat, c’est que cette suite propose une bien meilleur accessibilité que son prédécesseur. La narration est plus claire, les mécaniques mieux expliquées et surtout, on a désormais trois approches différentes pour gérer les situations : la furtivité, le combat, ou l’évitement. En bref, on peut adapter son style de jeu à ses préférences et le système de progression s’adapte en conséquence : plus on utilise la furtivité, plus on débloque des compétences liées à la discretion, tandis qu’un style plus agressif améliore les aptitudes au combat.
Un spectacle visuel à couper le souffle
Parlons maintenant de ce qui frappe le plus quand on joue au jeu : Death Stranding 2 On the Beach est probablement l’un des plus beaux jeux auxquels j’ai jamais joué. Les paysages australiens sont à couper le souffle et proposent une variété de paysages qui vont des déserts arides aux forêts luxuriantes en passant par des zones marécageuses. Le cycle jour/nuit et la météo dynamique sont de véritables plus et le tout fait bien évidemment penser à Horizon Forbidden West dans ses environnements. Signalons aussi que le jeu propose deux modes : qualité et performance, et même en mode perfo, la claque visuelle est bien présente. Les animations faciales atteignent quant à elles un niveau de réalisme jamais vu et subliment la mise en scène si chère à Kojima. Enfin, parlons de la bande son composée par Woodkid et Ludvig Forssell qui s’adapte dynamiquement aux actions du joueur, créant une atmosphère unique qui colle parfaitement à l’ambiance post-apocalyptique du jeu.
Le gameplay enfin équilibré
C’est sans doute là le plus gros point fort de Death Stranding 2 puisque Kojima a considérablement amélioré les mécaniques de combat et de furtivité. En ce qui me concerne, j’apprécie désormais les affrontements qui sont beaucoup plus tactiques, alors qu’avant je les voyais plutôt comme une corvée. L’arsenal s’est étoffé avec des armes silencieuses comme le pistolet-mitrailleur SL, des outils de diversion comme les grenades holographiques et la corde Strand qui fait des merveilles pour les éliminations silencieuses, ce qui plaira à n’en point douter aux fans de Metal Gear Solid. En ce qui concerne les mécaniques de livraison, elles ont gagné en fluidité et permettent de tisser des relations plus poussées avec les personnages secondaires. Cependant, tout n’est pas parfait. Personnellement, je trouve que le scénario multiplie trop les intrigues secondaires et que le tout manque un peu de profondeur. On est bien en-dessous de ce que proposait le premier épisode en termes de narration et je trouve ça assez dommage, même si je comprends que Kojima ait essayé de séduire un public plus large.
Avis Death Stranding 2 On the Beach
En conclusion, je dirais que Death Stranding 2 On the Beach réussit l’exploit de satisfaire à la fois les fans de la première heure et d’attirer de nouveaux joueurs. En effet, Kojima a réussi à trouver le bon équilibre entre l’accessibilité et son univers excentrique un brin élitiste, et ça c’est bien. Le gameplay gagne en profondeur, la technique atteint des sommets rarement vus sur PS5 et l’expérience est toujours aussi unique. Certes, la narration peut parfois partir dans tous les sens et la durée de vie conséquente (comptez facilement 50-80 heures) ne conviendra pas aux joueurs occasionnels. Mais si vous avez un tant soit peu accroché au premier épisode, cette suite est faite pour vous. En bref, Death Stranding 2 prouve qu’on peut faire évoluer une formule sans la dénaturer et pour peu que vous acceptiez de vous laisser porter par les élucubration de Kojima, vous vivrez une aventure pas comme les autres dont vous vous souviendrez longtemps.
Alors, vous êtes hypé comme moi pour Death Stranding 2 ou vous êtres plutôt team “Walking Simulator” ? Dites-nous tout dans les commentaires !
Johnny