Après une longue attente, Dirt rally est arrivé sur PC début janvier. 3 mois plus tard, il fait son apparition sur consoles, pour le plus grand bonheur des amateurs de scratchs. Chez Sitegeek, on l’attendait de pied ferme. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on n’a pas été déçu, même s’il y a encore quelques points à améliorer.
Une après-midi avec Dirt Rally
Après un WRC 5 à la ramasse, et un Sebastien Loeb Rally Evo au contenu riche, mais à la technique décevante, on comptait sur Dirt Rally pour devenir LA référence de la simulation de rallye. Sensations bien présentes, voitures super bien modélisées et paysages vraiment beaux, voici la recette du nouveau bébé de Codemasters.
Dirt Rally – Menus sobres et contenu un rien pauvre
La première chose que l’on remarque dans ce Dirt Rally c’est sa sobriété dans les menus. Point de fioritures, c’est assez neutre, l’accent est mis sur l’expérience au volant et ça c’est de bonne augure. Le menu est simple, mais clair, et l’on distingue directement les différents modes disponibles.
Au niveau des modes de jeu, on distingue essentiellement le mode carrière et le mode course unique. Dans le mode carrière, on commence doucement au bas de l’échelle. Il faut commencer à construire son équipe, et engager des ingénieurs en fonction de leurs compétences pour pouvoir participer à différentes compétitions : le championnat, les épreuves en ligne, les épreuves JCJ (joueur contre joueur) et les championnats personnalisés. Certains mécaniciens étant plus spécialisés dans la carrosserie, d’autres dans les amortisseurs, par exemple, créer une équipe cohérente déterminera votre capacité à réparer votre voiture.
Lors de la première épreuve du championnat de rallye, vous avez le choix entre 3 voitures disponibles (pour ma part j’ai opté pour la mythique Renault Alpine). A partir de là, votre but sera de vous placer le mieux possible dans toutes les courses auxquelles vous participez pour remporter le plus de crédits possibles.
Les autres épreuves disponibles sont le rallye cross et pikes peak – ces épreuves de course de montagne en montée, devenues célèbres des dernières années. Concernant le mode en ligne, en plus des épreuves multi classiques, vous pourrez faire des défis quotidiens, hebdomadaires et mensuels. Ceux-ci vous permettront de gagner des crédits pour remplir un peu plus votre bourse et donc votre garage. On regrettera peut-être le manque d’épreuves par rapport à d’autres versions de Dirt mais c’est le parti pris de Dirt Rally, tout miser sur la simulation rallye pure.
On retrouve 6 rallyes mythiques (Finlande, Suède, Monte-Carlo, Grèce, Pays de Galles et Pikes Peak) et plusieurs épreuves de rallye cross. Avec un total de 39 véhicules légendaires, des années 60 jusqu’à nos jours. On en aurait espéré un peu plus. Mais parfois, autant se concentrer sur la qualité.
Dirt Rally – Si on dit ne coupez pas, ne coupez pas !
Comme je l’ai dit, Dirt Rally est axé simulation et simulation pure. La prise en main est loin d’être immédiate. Mais par contre, quelles sensations ! Chaque voiture se pilote différemment et il faudra donc vous adapter au véhicule, mais aussi à chaque surface, glace et neige étant bien sur les plus compliquées a appréhender. Il faudra de la patience et un certain doigté, surtout avec un pad. Mais quelle jouissance lorsque l’on réalise son premier scratch !
Je me pose donc une question. Est-on obligé de jouer à Dirt Rally avec un volant ? Personnellement je joue à la manette, en automatique et en vue extérieure (oui je sais, les puristes vont me maudire). Et il faut reconnaître que la sensibilité de la manette est parfois difficile à maîtriser, surtout hors du bitume. Je n’ai pas vraiment la place pour installer un volant et un pédalier à la maison, mais il semble que vu les retours des joueurs, c’est la meilleure solution, si vous en avez la possibilité.
Le coté simulation est également renforcé par le caractère punitif du gameplay. Si vous frôlez le bord de la route, vous en payerez immédiatement les conséquences ! Si vous sortez de la route et que vous replacez la voiture sur la piste, vous serez pénalisé de 12 secondes. Si vous recommencez la course, vous perdrez des crédits. Sachant que vous avez besoin de ces crédits pour financer vos voitures et votre équipe, inutile de préciser qu’il faut maximiser vos gains. On se prend vite au jeu et le réalisme nous plonge totalement dans l’expérience. Bluffant, j’en redemande !
Les bruitages des voitures sont vraiment bien réalisés, chaque voiture émettant un bruit bien à elle, souvent proche de la réalité, augmentant un peu plus la sensation de réalisme.
Pour ce qui est du copilote, celui-ci (ou plutôt celle-ci) vous distille des informations aussi précises que précieuses. Par contre, je trouve sa voix super chiante ! Dommage qu’on ne puisse pas la changer.
C’est beau, très beau et ça sent bon la gomme !
Disons-le d’entrée, Dirt Rally est beau, vraiment beau et pour une immersion totale, c’est exactement ce qu’on demande. Les voitures sont superbement modélisées, jusque dans les moindres détails ; les pistes sont superbes, offrant une belle profondeur, de la fluidité et une belle diversité de décors. Mention spéciale à Monte-Carlo où l’on s’y croit carrément.
Même s’ils ne sont pas parfaits, les effets de poussière ou de neige sont tout à fait corrects, et on apprécie tous les petits détails sur les bords de piste, rendant le tout un peu moins austère. Comme d’habitude, les spectateurs sur le bord de route ne sont pas beaux, même s’il y a du progrès. Par contre, les paysages sont magnifiques, et je n’ai pour ma part pas observé de vrai bug. On ressent un réel investissement des développeurs pour rendre une copie de haute qualité, sacrifiant peut-être un peu le contenu.
Résumé des scores
Graphismes
Jouabilité
Sensations
Vroum
Dirt Rally est à coup sûr une réussite pour ceux qui recherchent une vraie belle simulation de rallyes. Attention cependant à sa difficulté qui pourra en rebuter certains.
Revue de presse
Gamekult |
Gamergen |
JV.com |
16/20Gameblog |
Conclusions hâtives de l’ami Arnaud
Je pense que vous l’aurez compris, Dirt Rally est une totale réussite sur consoles, comme il l’avait été sur PC. Certains lui reprocheront son caractère trop dur ou punitif, et plusieurs petits défauts. Mais une chose est sure, les sensations sont là. Nous avons ici LA référence en termes de rallye ! Si l’on peut juste espérer une chose, c’est que le prochain opus soit tout aussi réussi et dispose d’un peu plus de contenu. Fans de rallye, foncez dans vos magasins à partir du 5 avril.
A très bientôt sur Sitegeek
Arnaud
LA simulation rallye :
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Bande annonce :
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Moi j’ai pas accroché plus que ça, pourtant j’aimais bien Colin Mcrae Rallye 2, je trouve que ça manque un peu de fun tout de même. Après c’est clair qu’il reçoit les éloges de tous les amateurs.