Je peux compter sur les doigts de mes mains les jeux, sortis ces dernières années, qui m’ont vraiment fait vibrer. Ces jeux qui vous font ressentir de vraies émotions et font passer le jeu vidéo un cran au dessus du simple support ludique. Dorénavant, parmi ceux-ci, je pourrai y ajouter le magique Unravel !
Une après-midi avec Unravel
Lorsque EA (Electronics Arts) a commencé son abattage médiatique autour d’Unravel je me suis demandé si le fait qu’un éditeur de blockbuster pouvait arriver à s’engager dans des jeux qui visent autre chose que les gamers purs et durs. Force est de constater qu’en s’associant avec cette “petite” boite qu’est ColdWood Interactive, EA a clairement fait le bon choix ! Jusqu’ici ColdWood s’était cantonné à produire principalement des jeux de Ski. C’est avec un immense plaisir que l’on peut découvrir tout leur talent et leur imagination dans ce conte qu’est Unravel.
Unravel – Prévenez vos chats, Yarni arrive !
L’histoire commence sur une intro montrant une veille dame nostalgique qui ne retrouve plus ses photos d’enfance. Alors qu’elle monte se coucher, tombe de son panier à tricoter, une pelote de laine : Yarni ! (Je ne sais son nom que grâce au matraquage de la part d’EA car le jeu se veut 100% muet et il n’est mentionné nul part jusqu’à présent.) Yarni étant donc “né”, il peut à présent partir à la recherche des souvenirs perdus de sa tendre maitresse.
Petite parenthèse : Pour ma part j’ai trouvé que le choix de faire l’intro dans un niveau de graphisme digne d’un Final Fantasy est étrange. À mon sens cela donne l’impression, lorsque le jeu débute, que celui-ci est moins beau qu’il ne l’est. Alors que ce n’est pas le cas.
Unravel – Un conte à vivre !
Vous voici alors lancé dans un monde où tout est fait pour vous attendrir et vous plonger dans la nostalgie. Ici, en lieu et place d’un menu, vous serez dans une maison où les cadres font office de sélection de niveau. Les musiques collent parfaitement à chaque instant du jeu. J’ai particulièrement aimé pour cela le niveau “randonnée” qui donnait lieu à des envolées énergiques de biniou (cornemuse) dont je suis friand. Yarni se contrôle immédiatement, comme si on avait déjà joué avec lui auparavant. S’enchaînent alors les phases de plateformes et de puzzle. Certains casse-tête vous donneront d’ailleurs (sans mauvais jeu de mots) du fil à retordre ! Il m’est aussi arrivé de ne pas bien comprendre ce que je devais faire et tout à coup pouvoir continuer à avancer sans savoir ce qui a débloqué le tout.
Unravel – Vivement le prochain du genre !
Le concept même de la pelote de laine qui est le héros est une superbe idée. Ajoutez à cela le fait que celui-ci perd son fil au fur et à mesure qu’il avance, vous obtenez alors un jeu qui permet de prendre du plaisir autant en le regardant, qu’en y jouant. Les boules de laines dans les niveaux sont les points de sauvegardes et permettent à notre héros de se rabibocher jusqu’au prochain point. Ils sont toujours intelligemment placés de manière à vous faire réfléchir pour ne pas prendre de chemin trop long qui dénuderait Yarni trop vite.
Résumé des scores
Graphismes
Fun
Jouabilité
Sublime !
Un jeu touchant et beau à la fois comme l'on voudrait en avoir plus souvent.
Revue de presse
12/20Gamekult |
16/20Gamergen |
19/20JV.com |
16/20Gameblog |
Conclusions hâtives de l’ami Fred
Unravel est destiné à rester dans les mémoires au même titre que Limbo, Brothers ou Ori and The Blind Forest. À une époque où tout n’est que violence dans la plupart des jeux vidéos, ceux qui arrivent à sortir du lot méritent qu’on les achète. Surtout au petit prix de 19,99€ pour une durée de vie de 7/8h. Afin que les grands éditeurs de jeux comprennent que nous en redemandons encore et encore !
N’étant arrivé qu’à la moitié du jeu, je vais de ce pas poursuivre mon aventure et découvrir la suite de cette fabuleuse histoire qu’est Unravel.
Et vous ? Etes-vous tenté par ce nouveau venu de chez EA ?
A très bientôt sur Sitegeek
Frédéric Perez
La pelote de laine Yarni arrive !
Bande annonce :
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C’est joli niveau rendu, pour le jeu c’est pas un peu trop facile? C’est la critique qu’on retrouve un peu partout “absence de challenge”