Le jeune hacker californien avait été le premier à sortir des informations sur la Nintendo Switch avant son lancement officiel.
Ryan Hernandez, 21 ans, pirate informatique, a plaidé coupable d’avoir subtilisé et diffusé des informations sur la Nintendo Switch avant même sa sortie officielle, créant un vent de panique au sein de la firme de Kyoto. Il vient d’être condamné à trois ans de prison et près de 260 000 dollars d’amende pour le dédommagement envers la société Nintendo pour les informations volées.
Près de 3 ans d’enquête et des circonstances aggravantes
Le jeune hacker était suivi de près par le FBI depuis que lui et un autre associé avaient réussi à hameçonner les informations confidentielles d’un employé de la firme japonaise en 2016. Il avait déjà reçu un avertissement par le FBI en 2017, lui intimant d’arrêter toutes activités illégales. Néanmoins, loin d’être découragé, Ryan Hernandez a continué son piratage durant les années suivantes, relançant du même coup l’enquête à son encontre.
En juillet 2019, après une saisie de son matériel informatique, une fouille minutieuse de ses disques durs par le FBI a permis de mettre à jour des images et des vidéos à caractère pédopornographiques. Poursuivi par la justice pour ces faits, Hernandez a plaidé coupable et est désormais enregistré comme délinquant sexuel. Le juge en charge de l’affaire a recommandé le placement du jeune homme dans un établissement pénitentiaire spécialisé et une liberté surveillée de sept années après sa sortie.
California hacker who stole proprietary information from Nintendo sentenced to three years in prison – Defendant also sentenced for downloading and possessing images of child rape and abuse https://t.co/4vLUAfwmKV
— WDWAnews (@WDWAnews) December 1, 2020
Aussi, ce piratage de Nintendo s’inscrit dans une longue liste que la firme japonaise a subis au cours de ces dernières années. En 2018, un chercheur en sécurité informatique avait ouvert une faille à l’origine de la fuite de milliers de noms d’utilisateur et de mots de passe. La plus connue reste ce que l’on a appelé le « Gigaleak », une fuite de code source et de ressources de développement dont l’origine exacte n’a jamais été déterminée. Cette fuite avait révélé de nombreux dessins de production inédits Nintendo, notamment du jeu Animal Crossing et des prototypes de Pokemon Diamond.
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Gwen