Le développement des nouvelles technologies et d’internet a révolutionné les dons aux ONG. Celles-ci ont aujourd’hui accès à un panel bien plus large de solutions en ce qui concerne la collecte et l’interaction avec les potentiels donateurs. Du côté du donateur, il n’a jamais été aussi simple d’être généreux pour une cause qui lui tient à cœur.
Les nouvelles technologies, un atout indispensable aux ONG
Il est aujourd’hui difficilement concevable pour une ONG d’ignorer l’émergence des nouvelles technologies. Alors que le nombre de donateurs a diminué ces dernières années, la transformation digitale permet de toucher à moindre coût un public beaucoup plus large qu’auparavant. L’essor de l’analyse des données et des modèles d’intelligence artificielle rend possible un tout nouveau levier d’optimisation : les campagnes d’appels aux dons sont mieux ciblées, analysées et gagnent ainsi en efficacité. Cependant, si les donateurs sont plus diversifiés, ils sont aussi plus sollicités. Cela les rend plus exigeants en termes de transparence et de traçabilité des dons. Les nouvelles technologies permettent justement aux ONG d’échanger, de se faire connaitre, et de partager en direct leurs actions par le biais du site internet ou des réseaux sociaux comme le fait très activement actuellement Oxfam France qui appelle régulièrement à faire des dons en ligne pour soutenir leurs actions. Cette interaction avec le donateur va le fidéliser, le rassurer dans ses convictions et peut l’encourager à s’investir plus activement dans l’association.
Des dons plus simples et plus fiables
Désormais, il est simple de le faire en quelques minutes et à tout moment de la journée. Les possibilités sont multiples : du simple sms à quelques clics via un site internet, une application ou un financement participatif. Tout comme les dons traditionnels, chacun donne droit à une réduction d’impôts de 66% dans la limite de 20% du revenu net imposable.
Les nouvelles technologies aident aussi à fiabiliser les dons. Grâce à un meilleur suivi, les éventuelles irrégularités ou déviations sont rapidement identifiées et permettent aux associations d’agir vite sur les causes et trouver des solutions. Le donateur possède aussi de nombreux leviers pour vérifier la fiabilité des informations : suivi des actions, lectures des rapports d’activité, mais aussi l’existence de labels qui garantissent une certaine éthique. Créé en 1989, le labbel « Don en confiance » assure le respect d’une charte de déontologie, et procède à des contrôles réguliers afin de garantir la transparence et l’usage des dons. Près de cent associations sont ainsi labélisées et permettent d’etre reconnues comme fiables.
Et vous, ça vous arrive de faire des dons?
Gwen