Une nouvelle étude sur les jeux vidéo a été menée et, c’est prouvé, les jeux vidéo rendent les gens heureux !
La bombe est tombée le 16 novembre dernier : des chercheurs de l’université d’Oxford ont démontré que jouer à des jeux vidéo ne rendrait pas moins heureux, mais que cela aurait au contraire un impact positif sur les humains.
L’étude
L’objectif premier de l’étude menée par le professeur Andrew Przybylski n’était pas de prouver que les joueurs pouvaient se sentir plus heureux en jouant. Ils étaient à la recherche de données précises sur le temps que passent les joueurs sur leur console afin de comprendre en quoi cela peut être toxique. Le but était donc de démontrer que les clichés émanant des propos tenus par des organisations telles que l’Organisation Mondiale de la Santé sur le fait que les jeux sont additifs et mauvais pour les ados n’ont pas de sens du fait de l’absence de données.
Pour cette toute première étude basée sur le temps réel de jeux et non pas sur le temps déclaré par les joueurs eux-mêmes, l’équipe a pris en compte l’avis de 3 274 joueurs d’« Animal Crossing : New Horizons », et de « Plants VS Zombis : Battles for Neighborville ». Ils ont répondu à un questionnaire sur leur bien-être et les résultats vont à l’encontre de toutes certitudes sur le sujet : non, les personnes qui jouent aux jeux vidéo régulièrement ne sont pas malheureuses. Le professeur a d’ailleurs précisé qu’une personne jouant à Animal Crossing pendant 4 heures de manière quotidienne se sentait plus heureuse qu’une personne qui n’y jouait pas.
Interprétation des résultats
Selon cette étude, jouer aux jeux vidéo ne serait donc pas mauvais pour la santé. L’explication tiendrait sur le fait que certains sont interactifs : c’est le fait que les joueurs puissent être en contact avec les personnages qu’ils créent qui les rend heureux. Mais le rapport précise tout de même et met en garde : une personne malheureuse ne sera pas plus heureuse en jouant aux jeux vidéo. L’effet bénéfique ne fonctionne pas sur les personnes qui jouent dans le but d’échapper à leur réalité triste ou stressante.