Vous l’attendez avec impatience, voici notre test de God of War Ragnarok qui sera disponible sur PS4 et PS5 dès le 9 novembre. Mais le jeu est-il à la hauteur de nos espérances ? Sans plus attendre, voici notre avis !
Le point sur God of War Ragnarok
J’ai eu la chance de recevoir God of War Ragnarok bien à l’avance et c’est avec une vingtaine d’heures au compteur que je vais vous partager mes impressions. Tout d’abord, signalons que si vous avez joué au premier épisode, vous ne serez pas dépaysé. En effet, ce nouvel opus prend place après les événements du jeu précédent et reprend la plupart de ses mécanismes. Ne vous attendez donc pas à trop de nouveautés puisque la formule n’a pas évolué d’un pouce. Le jeu oscille ainsi entre combats et phases d’exploration dans lesquels il s’agira de résoudre les mêmes puzzles qu’avant. Frapper des cloches pour ouvrir des coffres, se mettre dans le bon angle pour couper plusieurs racines en un lancer, rien n’a été oublié et franchement, je dois dire que j’ai été un peu déçu de ne pas retrouver plus de nouveautés.
Ceci dit, c’est dans le scénario que Santa Monica Studio a mis tous ses efforts et force est de constater que God of War Ragnarok est bel et bien un jeu popcorn comme Sony en a le secret. L’aventure débute donc avec Kratos et Atreus qui font la rencontre d’Odin et de Thor qui leur demandent de ne pas se mêler de leurs affaires. Mais suite aux révélations de la fin du premier épisode, Atreus est plus que jamais déterminé à empêcher Odin d’arriver à ses fins et de déclencher le Ragnarok. Cependant, on apprendra rapidement que le destin du fils de Kratos est de voir son père mourir et de devenir le disciple du Père de Tout. Pendant tout le jeu, on assistera donc à la crise d’adolescence d’Atreus qui essayera de changer sa destinée en ne faisant que désobéir à son père.
Santa Monica Studio casse le binôme
Au gré de l’histoire de God of War Ragnarok qui est remplie de dramas et qui, reconnaissons-le, est à mille lieues de ce que proposait le jeu original, on se rendra rapidement compte que Santa Monica Studio a décidé de briser le binôme Kratos/Atreus. Environ un chapitre sur deux, on alternera alors entre le père et le fils, tous deux accompagnés d’autres protagonistes. L’idée est pas mal, mais le gameplay de Kratos étant transposé à celui d’Atreus, cela n’apporte pas grand-chose. D’autant plus que les passages où l’on incarne l’adolescent sont assez longs et ennuyeux. Certes, à l’instar de Kratos qui déclenche sa rage spartiate, Atreus peut se transformer en loup, mais il n’y a rien à faire, je n’ai pas du tout l’impression de jouer à God of War pendant ces passages.
God of War Ragnarok, un RPG très convaincant
S’il y a bien quelque chose de chouette avec God of War Ragnarok, c’est qu’il n’est pas avare en contenu. Signalons d’ailleurs que pour le finir en ligne droite, il faudra environ vingt heures et que le double sera nécessaire pour accomplir toutes ses quêtes secondaires. Durant toutes ces pérégrinations, il s’agira dès lors de ramasser du loot, beaucoup de loot, destiné à améliorer son équipement chez Brok et Sindri. Si vous avez poncé le premier épisode, vous ne trouverez certes pas ça très original, mais les armes et les armures à crafter sont beaucoup plus nombreuses qu’avant et on a vraiment l’impression de donner une vraie orientation à son personnage. À noter que tout ceci s’applique également aux sidekicks de Kratos et d’Atreus. Bref, vous l’aurez compris, si vous êtes fan de RPG, vous aurez de quoi faire.
Une version PS5 qui ne prend pas beaucoup de risques
Si vous avez joué à la version upscale du premier épisode sur PS5, vous ne serez encore une fois pas très dépaysé. C’est un peu triste, car en lançant God of War Ragnarok, je ne me suis pas vraiment pris la claque graphique que j’attendais. Mais ne crachons pas dans la soupe, le rendu du jeu est malgré tout très propre et colle parfaitement aux standards actuels. On a même le loisir de pouvoir choisir entre un mode graphisme ou performance. En ce qui concerne les combats, le tout est très dynamique et regorge de particules, ainsi que de giclées de sang. Les finishers sont quant à eux plus variés qu’avant et leurs animations sont extrêmement soignées. Mais ce que je préfère par-dessus tout, c’est la richesse des environnements. Désert de sable, forêts luxuriantes, plaines enneigées, on n’a jamais l’impression de passer deux fois au même endroit, ce qui est très rafraîchissant.
Avis God of War Ragnarok
J’aimerais pouvoir vous dire que God of War Ragnarok est la suite que j’attendais, malheureusement le jeu est beaucoup trop rempli de pour et de contre. Le problème principal étant tous les passages avec Atreus qui viennent complètement plomber le rythme de l’aventure. Je crains d’ailleurs pour l’avenir de la licence et je sens arriver le spin-off que personne n’attend vraiment. Heureusement, les nombreuses quêtes secondaires avec Kratos viennent remonter le niveau. Les zones à explorer sont beaucoup plus vastes et les environnements sont vraiment riches et variés, ce que je trouve très cool. Pour le reste, le tout est assez similaire à ce qu’on a connu auparavant. Les puzzles sont toujours aussi chiants et les combats sont toujours aussi jouissifs, surtout contre de gros boss. En résumé, je dirais donc que cette suite ne prend pas beaucoup de risques. Dommage, j’aurais apprécié un peu plus de nouveautés.
Alors, vous comptez craquer pour God of War Ragnarok le 9 novembre ? Dites-nous tout dans les commentaires.
Johnny.