Vladimir et Milhail sont deux russes dont vous n’entendrez peut-être jamais parler. Mais grâce à l’éditeur Sometimes You il se pourrait bien que le donne change. En choisissant de publier Mooseman sur Xbox One/PS4/Switch l’histoire magique de l’homme-élan pourrait bien en emerveiller plus d’un.
Une après-midi avec Mooseman sur Xbox One
Il y a maintenant quelques semaines j’ai eu la chance de m’essayer à Mooseman. Plus que cela d’ailleurs dans la mesure où je n’avais pas su décrocher du jeu et l’avais fini en une soirée. Mooseman, raconte l’histoire d’un homme parcourant un chemin menant aux portes de la vie… ou de la mort, c’est selon. Les développeurs ont fait le choix du format de jeu pour transmettre leur mythologie assez envoûtante.
De prime abord j’ai trouvé ce choix un peu étonnant car bien qu’étant un jeu de plateformes/aventure il n’est pas de ceux qui vous étonneront par leur rythme. Bien loin des casses-têtes de Limbo, à milles lieux de l’ambiance malsaine d’un Little Nightmares. Mooseman arrive à trouver sa place grâce à des environnements superbes et une narration fort bien maitrisée. En terme de gameplay Mooseman ne cherchera pas à révolutionné le genre. Il vous suffira d’avancer gentiment vers la droite de l’écran. De temps à autre il y aura bien un obstacle, une flèche à tirer, un saut à faire,… mais rien de transcendant. Je pense qu’on peut dire que ce n’était pas là le but premier de ce jeu.
L’homme élan, tout simplement
Lors de ma session de jeu je voyais déjà bien des défauts à citer dans mon article. Le personnage qui avançait trop doucement, un mode automatique pour avancer qui vous permet de lacher la manette mais qui nous perd un peu. Et puis au final je me suis fait avoir par ces tableaux magnifiques. Une neige d’un blanc immaculé, une forêt quasi magique ne serait-ce que par ses couleurs. Les environnements s’enchaînent et ne sont jamais redondants. On attend plus qu’une chose à force d’avancer c’est de pouvoir découvrir ce que nous réserve le niveau suivant.
Tout cela avec un soin apporté de telle sorte que l’épuré ne glisse pas vers le “vide”. J’avoue que le système nous faisant passer du monde des esprits au monde “normal” permet l’un ou l’autre passage de plateformes amenant un peu de rythme mais dans l’absolu il est plutôt inutile. De même que l’histoire en elle même que je n’ai pas vraiment compris. Était-ce parce que la mythologie de l’homme élan est en fait trop complexe que pour être correctement résumée en si peu d’heures de jeu (3-4h pour finir le jeu). Ou alors peut-être n’ai-je pas été assez attentif lors des cut-scène… toujours est-il que malgré cela j’ai pu apprécier cette aventure somme toute assez particulière à laquelle m’ont convié Vladimir et Mikhail.
Résumé des scores
Graphismes
Scénario
Jouabilité
Plaisir du testeur
Savoureux
Tout le monde n'a pas les moyens ou le talent de créer des jeux magiques. Mais certains petits studio continuent de prouver qu'avec de l'amour on peut tout faire
Revue de presse
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Conclusions hâtives de l’ami Fred
Je suis triste qu’il n’y ait pas plus de sites qui s’intéressent aux petits indépendants. Parler d’un Limbo ou Inside quand c’est édité chez EA c’est facile. Mais quand le tout se fait au sein d’un petit monde d’indépendants, certains jeux peuvent passer inaperçus. Et c’est bien triste car même si Mooseman n’est pas exempt de défauts il n’en n’est pas moins un excellent conte à découvrir.
Alors si vous avez quelques heures de libre je vous promets que vous n’allez pas regrettez ce petit instant de magie.
Plus d’infos sur le site officiel de Sometimes You.
A très bientôt sur Sitegeek
Frédéric Perez
L’homme élan
Bande-annonce :
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