C’est avec un peu de retard que je vous livre mes impressions sur Ride 3, le jeu de moto next gen le plus complet à ce jour.
Une après-midi avec Ride 3 sur Xbox One
Avez-vous déjà eu un jour un sentiment plus que mitigé sur un jeu ? Ce sentiment qui vous donne envie de plonger pour le découvrir malgré cette petite voix qui de l’autre côté vous dit « je le sens pas du tout » ? C’était exactement mon sentiment pour Ride 3. La faute à un deuxième opus plus que manqué à mon goût, pêchant essentiellement à la finition technique. Avec les équipes de Milestone une nouvelle fois aux commandes, on s’attendait donc à de l’expertise niveau véhicules et contenu mais moins niveau technique.
Si j’ai mis si longtemps à sortir ce test, ce n’est pas seulement en raison des périodes de fin d’année hyper occupées. Non c’est surtout parce que j’ai commencé le jeu et que j’ai failli très vite abandonner à cause d’un sentiment de base plus que mitigé. J’ai donc décidé d’attendre, car j’en avais entendu de bons échos et préférais y retourner un peu plus tard. Bien m’en pris car si Ride 3 n’est pas (encore) le Forza des motos, c’est sûrement le jeu de motos le plus complet depuis Tourist Trophy sur PS2, c’est dire. Alors avec seulement MotoGP en mode licence annuelle un peu paresseuse, on ne va pas gâcher notre plaisir. Avouons-le, celui-ci ne sera par contre pas renforcé par des temps de chargement parfois longs, trop longs.
Un contenu vraiment balaise
La première chose qui frappe dans ce Ride 3, c’est son contenu assez énorme, chose qui manquait clairement du côté des motos pour soutenir la comparaison avec ses concurrents à 4 roues.
Au niveau des modes, rien de bien révolutionnaire avec un mode carrière (sur lequel je reviendrai dans un instant), un mode courses rapides, un live avec courses privées et matchmaking, des défis hebdomadaires et du contenu additionnel téléchargeable (et malheureusement payant si vous n’avez pas l’édition ultime).
Avec plus de 230 motos différentes hors contenu additionnel dont 70 créées juste pour ce Ride 3, 30 fabricants de moto dont tous les plus connus et 7 catégories différentes pour satisfaire tous les niveaux et styles de conduite (125, 250, 300, naked, classiques, supersport…). Le tout sur plus de 30 circuits répartis tout autour du monde, nous avons ici un contenu plus qu’appréciable.
Un mode carrière hyper riche
Le mode carrière est vraiment balaise avec ses courses bien progressives et réparties par événement. C’est vraiment pas mal fait car il n’y a pas de redondance même si ce n’est pas toujours évident au début car les motos sont chères et on en reçoit pas des masses donc faut rouler et rouler. Mon conseil, commencer au bas de l’échelle, la progression sera ainsi plus linéaire.
Une prise en main progressive
La prise en main se révèle hyper rapide, du moins pour arriver à boucler une course. La difficulté est plus que correcte mais pas abusée, du moins au début. Cependant celle-ci, comme toutes les aides classiques au pilotage, peut être ajustée avant chaque course. Ceci déterminera cependant la quantité d’argent que vous gagnerez par course. L’IA est relativement bien calibrée et parfois franchement violente. Les adversaires n’hésitant pas à vous passer dessus et à vous propulser au sol alors même que vous êtes devant eux.
Enfin, on reprochera aussi un petit manque de réalisme et de côté punitif sur certains passages où on peut facilement taper sur quelqu’un par l’arrière et ne pas tomber ou encore mordre sur l’herbe sans que la moto ne bronche. Attention cependant à ne pas trop prendre de raccourcis, ceux-ci se paieront cash par des secondes de pénalité.
Peut mieux faire visuellement, nettement mieux
Graphiquement ça pêche toujours, par contre. La modélisation des motos est globalement réussie même si on a parfois un petit sentiment « plastique » sur certaines d’entre elles. En revanche, les environnements sont trop pauvres. J’en veux pour preuve les arbres et autres végétations bordant les pistes ainsi que les spectateurs trop figés et grossiers. Insuffisant que pour augmenter l’immersion à la façon d’un Forza. Enfin, les effets de lumière surfaits sont parfois à la limite de l’éblouissement. Tout ceci n’altère en rien l’immersion mais empêche le jeu de grappiller quelques points de plus.
Les sons des motos ne sont pas tous bien faits mais certains ont été bien capturés pour une plus grande immersion.
Résumé des scores
Graphismes
Jouabilité
Plaisir du testeur
A fond la gomme
Conclusions hâtives de l’ami Arnaud
Ride 3 n’est ni plus ni moins que la nouvelle référence de jeu de moto. Tout simplement car il n’a pas vraiment de concurrent (si ce n’est MotoGP qui est un peu trop niche) mais également car les équipes de Milestone ont su se poser des questions après un 2e opus pas vraiment réussi. Sans être parfait, Ride 3 nous offre des bonnes sensation manette en main, un contenu plus que conséquent malgré un côté visuel pas toujours à la hauteur. Un must-have pour les fans de 2 roues donc.
Plus d’infos sur le site officiel de Ride 3.
A très bientôt sur Sitegeek
Arnaud
Des deux roues de légende
Bande-annonce :
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