Il y a presque un an jour pour jour, les studios Kyloton nous livraient leur premiere version de la licence officielle de rallye. Ils nous reviennent avec WRC 6 et le moins qu’on puisse dire c’est que le pétard est bien mouillé.
Une après-midi avec WRC 6
Après Dirt Rally la barre était placée haut et les joueurs attendaient de voir si Kyloton pouvait revoir sa copie pour enfin proposer une référence avec les licences officielles. En effet, WRC 5 ne contenait pas que du bon mais portait les promesses d’un bel avenir si les développeurs parvenaient à corriger les défauts et à garder la base. Lorsqu’on lance WRC 6, on a tout d’abord une intro comme le veut la mode, on court et puis seulement on arrive au menu. À partir de là, nous allons de mauvaise surprise en mauvaise surprise, même si tout n’est pas à jeter. Cette introduction nous révèle déjà pas mal de défauts de ce WRC 6 et je m’en vais vous les décrire plus en détails.
WRC 6 – Y’a comme un bruit d’eau dans le moteur
Avant de parler de la jouabilité et des graphismes, je souhaite vous parler du contenu de ce WRC 6. Seul jeu disposant de la licence officielle WRC, il s’agit clairement d’un gros avantage pour ceux qui souhaiteraient pouvoir piloter sur les spéciales du championnat du monde. Vous pourrez parcourir 14 rallyes du championnat au volant de voitures du WRC, WRC 2 et même du WRC Junior. L’interface nous donne le choix entre les modes partie rapide, championnat, mode en ligne, défis en temps réel ou encore carrière, dont nous reparlerons plus loin. Assez classique même si j’ai bien aimé le concept des défis en temps réel qui permettent d’affronter les meilleurs à travers le monde dans des défis imposés (contre la montre, drift…).
Concernant le mode carrière, on apprécie celui-ci pour sa valeur ajoutée sur la durée de vie même si on reproche un certain manque de profondeur et d’originalité. En effet, il vous faudra commencer au bas de l’échelle, rejoindre une écurie et courir en fonction de leurs attentes afin d’espérer rejoindre l’élite mondiale. Rien de bien neuf et si on apprécie le côté progressif de la chose, ce mode est trop sobre et classique que pour susciter un vrai coup de cœur.
Fans de simulation, vous serez déçus
Venons-en à la jouabilité. Là ou un Dirt Rally devait se maîtriser au fur et à mesure et se laisser apprivoiser comme une bête féroce, WRC 6 est dans un tout autre registre, bien plus arcade. Dès les premières secondes, on se rend compte que le jeu est destiné à un large public. Ce qui n’est pas un défaut en soi mais malheureusement empêche le jeu de franchir un palier au niveau de l’immersion et des sensations. Oui, on a bien des sensations mais on finit assez vite par maîtriser tous nos adversaires et bien qu’on ressente certaines différences par rapport aux revêtements, celles-ci sont trop faibles que pour offrir un vrai challenge.
Pour un jeu PS3, ça aurait été très joli !
Passons au gros point noir de ce WRC 6, les graphismes. Franchement, c’est une petite catastrophe. Une prestation indigne de la XBOX ONE et on en vient à se demander si le WRC 5 n’était finalement pas plus beau, c’est dire. Les environnements ne sont pas du tout agréables à regarder (alors qu’il y avait une équipe spécialement dessus), le jeu affiche un pénible 30 FPS et l’on constate pourtant encore de nombreux bugs par ci par là, énormément d’aliasing et de clipping. Côté positif, un bel effort a été fait sur le design des voitures jusque dans les détails et on apprécie également l’encrassage des voitures ainsi que les dégâts bien gérés et faisant évoluer votre conduite. Malheureusement, tout cela est trop peu pour nous faire oublier la pauvreté graphique de ce WRC 6 sauf si cela avait été sur PS3.
Résumé des scores
Graphismes
Jouabilité
Durée de vie
Trop brouillon
La version officielle du championnat des rallyes, accessible a tous mais trop brouillon pour rivaliser avec les autres.
Revue de presse
10/20Gamekult |
/Gamergen |
10/20JV.com |
/Gameblog |
Conclusions hâtives de l’ami Arnaud
Je pense que tout a été dit ou presque sur ce WRC 6. Il y avait de bonnes bases pour construire comme on avait pu le constater l’année dernière mais malheureusement, à l’arrivée, il y a encore trop de déchets et une performance graphique à la ramasse. Malgré un contenu bien fourni et des sensations agréables on retournera malheureusement très vite sur Dirt Rally pour son côté addictif, beau à regarder et intense à piloter.
Site officiel WRC 6
A bientôt sur Sitegeek.
Arnaud
Des dérapages incontrôlés :
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Bande annonce :
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