Après avoir repris la licence l’année passée avec un MotoGP 17 sympa mais imparfait, Milestone nous laissait espérer un MotoGP 18 encore meilleur. Oui, enfin, pas tout à fait.
Une après-midi avec MotoGP 18 sur Xbox One
Cela faisait un petit temps que j’avais délaissé les jeux de simulation de moto, laissant le soin à Fred de vous présenter Valentino Rossi et MotoGP 17. Par manque d’envie tout d’abord mais surtout à cause de la déception des derniers épisodes. Là où nous étions en droit d’attendre chaque fois un peu mieux, nous avions souvent droit a quelques améliorations, de grosses mises à jour et surtout d’autres points qui n’allaient plus. On restait donc constamment sur notre faim. J’ai donc repris le flambeau pour ce MotoGP 18, espérant avoir LA simulation, réussie en tous points de vue.
Désolé mais on attend une mise à jour ?
Autant vous le dire de suite, le contenu de MotoGP 18 est vraiment loin d’être impressionnant. Bien qu’il soit difficile pour une simulation de course de sortir des modes carrière, contre la montre et championnats/course rapide, c’est bien tout ce à quoi vous aurez droit. Exit donc les modes coop, multijoueur local et motos de légende. Alors oui on a encore droit à tous les pilotes et motos officiels du championnat. Oui on a droit à un mode carrière relativement profond qui vous permettra de grimper les échelons progressivement. Bien que celui-ci est assez prévisible et linéaire, il offre une belle immersion, bien servi par des présentations des villes et circuits au top.
Mention spéciale à la modélisation des circuits qui approche une précision rarement égalée même si on sent que cela a été au détriment d’autres éléments du jeu.
Visuellement très inégal, encore une fois…
J’ai un peu l’impression que le problème de disparité graphique sur MotoGP ne date pas d’hier. C’est encore le cas sur MotoGP 18. Là où les motos (du moins celles de la catégorie reine) sont modélisées jusque dans les moindres détails et superbes à observer, les environnements et les spectateurs sur les circuits sont vraiment pauvres et parfois même assez laids. Personnellement, à l’heure actuelle, je trouve ça rédhibitoire et cela ne me donne pas forcément envie d’y retourner.
Comme disait Fred l’année passée, il ne s’agit pas simplement de faire de beaux véhicules et d’oublier le reste pour faire un bon jeu. En course, la vue de votre moto reste très jolie, surtout sous la pluie avec des effets vraiment sympas. Par contre, cela manque de fluidité, y’a pas mal d’aliasing et les motos au début de la carrière sont limite floues.
Des sensations réelles et immédiates
Quand ce n’est pas au top graphiquement et qu’on a pour seul contenu, le minimum syndical, on espère pouvoir compter sur des sensations au top, pour plaire aux puristes et nous donner envie d’enchainer les tours de circuit.
A ce niveau-là, je dois dire que c’est franchement impressionnant. On se rend compte que c’est bien là-dessus et sur le tracé des circuits que Milestone a mis le paquet. Les sensations sont immédiates et hyper bonnes, on ressent de suite la moto. Que vous soyez novice ou expert, la quantité impressionnante d’options d’aide à la course permettra de jouer selon votre niveau. J’ai pour ma part adoré l’apport de l’ingénieur de piste. Celui-ci vous aidant à améliorer (et donc de comprendre) les paramètres de votre moto en répondant à de petites questions qui permettront à votre ingénieur de vous conseiller pour tel ou tel réglage.
Une fois vos choix faits, chacun de ceux-ci se ressentira dans votre pilotage. Celui-ci est extrêmement précis et pour peu que vous augmentiez un peu le niveau de l’IA, le challenge sera vraiment au rendez-vous. On ressent carrément les effets de sur/sous-virage ainsi que le transfert des masses, chose assez rare sur un jeu de moto car pas forcément évidente à reproduire. Un vrai bon point donc.
Résumé des scores
Graphismes
Jouabilité
Contenu
Seule référence
La référence officielle du MotoGP revient mais déçoit sans être complètement mauvaise
Revue de presse
–/10Gamekult |
–/20Gamergen |
14/20JV.com |
08/10Gameblog |
Conclusions hâtives de l’ami Arnaud
MotoGP 18 est loin d’être mauvais, surtout au niveau des sensations de pilotage, franchement bien retranscrites. Malheureusement ceci est au détriment du contenu et des graphismes que je trouve vraiment décevants. Les experts pourront se satisfaire du pilotage millimétré mais pas certain que les novices soient convaincus de s’y mettre avec cette version 2018.
Plus d’infos sur le site officiel de MotoGP 18.
A très bientôt sur Sitegeek
Arnaud Godet
Une bonne dose d’adrénaline
Bande-annonce :
[gwen_video link=”https://www.youtube.com/watch?v=GsTRJ9CrJZI”]