Starship est un prototype de la future fusée géante de SpaceX censée permettre à l’homme de poser les pieds sur Mars.

« Mars, nous voilà ! », c’est ce qu’Elon Musk, fondateur de SpaceX, a tweeté le 9 décembre dernier après le décollage réussi d’un nouveau prototype de fusée baptisée Starship le même jour. Après 4 minutes et 45 secondes de vol pour atteindre une haute altitude, la fusée a entamé sa descente contrôlée, mais n’a malheureusement pu éviter un contact trop brutal avec le sol qui a entraîné son explosion.

SpaceX atterrissage crash

Crash du prototype de SpaceX à l’atterrissage

Déjà le 8e prototype, le 9e presque achevé

Ce n’est pourtant pas le premier essai pour ce programme chez SpaceX, le prototype était baptisé SN8 pour Starship Serial Number 8, mais jamais les tests effectués jusqu’à aujourd’hui n’avaient l’envergure de cette fusée. En effet, des fusées plus petites ont précédé avec des altitudes de vol de quelques centaines de mètres et moins d’une minute de vol. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs connu le même sort à l’atterrissage. Ces tests visent le développement d’une nouvelle génération de fusées SpaceX.

La mission de SN8 devait tester son comportement aérodynamique et son atterrissage à la verticale, qui est la spécificité de la fusée Falcon 9 du même constructeur. Le modèle SN9 qui accomplira les prochains tests est d’ores et déjà presque achevé. À terme, cette fusée géante transportera un vaisseau habité et sera dotée d’un étage primaire baptisé Super Heavy, doté de pas moins de 37 moteurs contre 9 actuellement sur la Falcon 9. Avec une hauteur totale de 120 mètres et une charge utile de 100 tonnes, c’est la plus grande fusée jamais conçue et un nouveau pari un peu fou de la société aérospatiale.

Lire aussi :  CECOTEC EnergySilence 12000 – Test du climatiseur abordable et connecté

D’ailleurs, le milliardaire et visionnaire Elon Musk rêve déjà du jour où ils lanceront, grâce à ses fusées, des vaisseaux en route pour la conquête de Mars. À plus court terme, on imagine également que, si elle pouvait devenir opérationnelle rapidement, elle serait un atout formidable dans le projet de la NASA de réinvestir la Lune à partir de 2024.