Voilà près d’un mois qu’est sorti Star Wars : Les Derniers Jedi, provoquant un cataclysme virtuel parmi les fans (et même les non-initiés). Ayant beaucoup aimé le film, j’ai décidé de prendre la plume pour répondre à certains reproches qui lui sont adressés… Et j’ai attendu un mois, histoire que les gens se calment un peu, bon sang !
Qu’on aime ou non Les Derniers Jedi…
D’ordinaire, je ne lis pas les critiques. Chaque expérience est différente, inutile de se mettre à la place d’une spectateur qui a son vécu, ses attentes, son avis. Pour autant, je ne crois pas au relativisme absolu. Je défends l’idée qu’un film peut être jugé bon ou mauvais selon des critères objectivables. Il peut s’agir de la richesse du scénario, de la musique, de la mise en scène, de la photographie, de l’écriture, … Soit tout ce qu’on ressent en regardant un film et qui nous touche, même inconsciemment. Après un mois, Star Wars : Les Derniers Jedi fait encore couler du sang de l’encre. Après avoir discuté avec des amis aux opinions variées, je me suis intéressé aux défauts qu’attribue une série de fans au film. Des défauts qui n’en sont pas toujours et qui relèvent, je pense, plus des attentes des spectateurs que de problèmes objectifs.
Le but de cet article n’est pas de convaincre qui que ce soit d’aimer le film. Si vous n’avez pas aimé Les Derniers Jedi, c’est franchement dommage. J’imagine que vous espériez l’aimer en allant au cinéma et il n’y a rien de pire que de sortir d’un Star Wars déçu. Mais comme disait un critique américain, si je ne me fatiguerai pas à “faire aimer” un film qui m’a plu, j’en défendrai les qualités et réfuterai les défauts infondés. C’est ce que je tâche de faire ici car j’ai lu beaucoup d’arguments qui me laissent perplexe. Ma critique de Star Wars : Les Derniers Jedi est quant à elle disponible, afin de mieux comprendre ma lecture du film. Il va sans dire que ce qui suit est truffé de spoilers, vous voilà prévenu.e.s.
Les Derniers Jedi, une trahison !
J’entame cet article par l’argument qui me semble le plus problématique. Pour bien des inconditionnels de la saga, Les Derniers Jedi trahirait l’oeuvre de George Lucas. Mais c’est quoi, au fond, un Star Wars authentique ? Et qui décide de cette authenticité ? George Lucas, créateur de la saga ? Si oui, il ne s’est pas prononcé, si ce n’est pour affirmer que le film était “joliment fait”. Qui d’autre ? Les fans ? Ceux qui ont grandi avec l’univers étendu – alias Star Wars Legends – qui n’est plus canon depuis le rachat Disney ? Si on se limite à la saga, tout ce qu’on peut reprocher à l’épisode 8, c’est d’avoir exploré des facettes inédites des concepts inventés par Lucas. Je ne vois pas le défaut.
Au fond, l’argument de l’authenticité révèle notre rapport à la saga. La notion d’authenticité relève en grande partie de la perception des individus (c’est pour ça d’ailleurs que tout le monde ne partage pas cet avis). Les plus âgés se souviennent probablement des réactions des vieux fans suite à La Menace Fantôme, qui “trahissait” aussi selon eux l’esprit de la saga… Pourtant, c’était bien George Lucas qui était derrière la caméra à l’époque. Comment le créateur d’un univers pouvait-il trahir celui-ci alors qu’il en était le garant ? Je pense donc qu’il faut d’emblée réfuter cet argument sur l’authenticité car il est éminemment subjectif et varie selon la personne qui s’exprime.
Qu’est-ce que vous avez fait à Luke Skywalker !?
On reste dans le même registre que le point précédent. Après Le Réveil de la Force, nous avions tous des attentes concernant Luke et ses péripéties durant les trente années qui ont suivi Le Retour du Jedi. Satisfaire ces attentes était tout simplement impossible. Et si le traitement du personnage peut déplaire, je ne vois pas en quoi il est défaillant. Son parcours est-il si illogique ? Est-il invraisemblable qu’un personnage jeune et idéaliste devienne plus aigri avec l’âge, l’expérience et la sagesse ? Est-il inconcevable qu’il ait commis une erreur si grave (car rappelons tout de même que c’est un Jedi presque autodidacte) qu’il ait préféré s’exiler ?
D’un point de vue purement scénaristique, il s’agit là de leviers narratifs parfaitement valables. En aucun cas les choix de Luke sont insensés. Je peux entendre que ce revirement agace mais il n’y a rien d’objectivement frappant. En trente ans, les gens évoluent, changent, et ne deviennent pas toujours éminemment meilleurs… C’est triste mais pour le coup, c’est tout à fait crédible. Et pour ma part, son intervention en fin de film alors qu’il est à l’autre bout de la galaxie est tout simplement grandiose. Que dis-je ?! Luke sur son rocher qui berne tout le monde et fait la leçon avec Kylo, c’est juste MOR-TEL ! … *Ahem* Pardon, je me suis laissé emporter (et oui, cette dernière partie est 200% subjective, je sais faire la part des choses, tout de même…).
Leia qui vole, la Force bafouée…
Ce point en induit un autre. De nombreux avis décrient l’usage de la Force dans Les Derniers Jedi. Ça me rappelle (encore une fois) les critiques adressées à la prélogie. C’est là que je trouve la posture assez cocasse, puisque les défauts soulevés aujourd’hui sont dus à la prélogie. Je m’explique : dans la trilogie originale, la Force reste très mystérieuse et énigmatique. Tout ce qui relève d’une “trahison” à la mythologie de la Force nous vient de la prélogie. Cette même prélogie à laquelle on reprochait de trahir la trilogie originale. Vous le voyez, le problème ? Ici, Rian Johnson pose un choix : la Force n’est ni bonne, ni mauvaise… elle a le potentiel des deux, en fonction de ce dont se nourrir l’adepte. Cette nuance me semble bienvenue.
Ce qui nous amène à Leia qui vole et survit dans l’espace. Si la Force est cette énergie, cette harmonie qui nous entoure… quelles en sont les limites ? Qui peut dire si ce que fait Leia est plausible ou non ? D’autant que Leia a déjà prouvé pouvoir vivre dans l’espace avec un simple masque et un tuyau dans L’Empire Contre-attaque. Ça choquait personne, ça ? Quant au revirement scénaristique, très sincèrement, j’aurais préféré que Leia meure lors de cette séquence. Pour une tonne de raisons (l’autre amirale qui perd de l’importance avec le retour de Leia, la générale qui devra “disparaître” dans l’épisode 9…). Mais le rebondissement en tant que tel reste légitime (et inattendu, pour le coup), indépendamment de mon avis. Ce qui vaut également pour l’argument Leia-dans-l’espace-n’importe-quoi !
Quoi ? Un seul bouquin sur les Jedi ?
À propos de la mythologie, certains ont ri en voyant les livres sacrés des Jedi. Aujourd’hui, chacune des religions abrahamiques, toutes nées d’un seul livre sacré, d’une seule parole, comptent des centaines de millions de fidèles. En quoi est-il si farfelu que les Jedi ne disposent que de quelques ouvrages de base ? À l’instar de nos religions, celle des Jedi a pu évoluer et accueillir des contributions plus importantes au fil des siècles. Et peut-être que lors d’un putsch minutieusement concocté, un Empereur malfaisant aurait pu les détruire, devenant le nouveau dirigeant de la galaxie et siégeant sur la même planète qu’un certain Conseil des Jedi. Il aurait pu détruire toutes les traces de cette religion, ne laissant que quelques bouquins sur une planète paumée. Non ?
En fait, le souci vient peut-être de l’idéalisation des Jedi. C’est cet idéal d’ailleurs que critique Luke dans Les Derniers Jedi et son point de vue est extrêmement pertinent. Ce faisant, il répond à un énorme point d’interrogation de la prélogie, à savoir l’ascension du plus grand Seigneur Sith sous le nez des plus puissants Jedi. Après tout, n’importe quel être doté d’une conscience peut être victime de sa propre vanité. Alors oui, je conçois qu’il soit difficile de faire descendre ces illustres Jedi de leur piédestal et peut-être que ces quelques livres ridicules ont suscité la même réaction. Mais entre nous, cette question est tellement anecdotique que j’ai pas compris pour quoi les gens la relevaient.
Mais Rey n’a aucune formation !
Ça me rappelle l’histoire de ce jeune fermier qui rêvait de quitter sa planète… Un jeune homme déconnecté de la réalité politique de la galaxie et capable de renvoyer des coups de blaster, les yeux bandés, avec un sabre laser. Sans le moindre entraînement. Ce même jeune homme capable de projeter une bombe dans un vaisseau de la taille d’une étoile via un trou à peine plus grand qu’une cuvette. Le tout, grâce à la Force et avec zéro formation. À côté, on a Rey, une jeune fille abandonnée sur une planète abandonnée au climat plutôt hostile. Elle a dû apprendre à se débrouiller pour survivre et donc probablement à se battre. Si le premier arrive à faire péter l’Étoile de la Mort avec un coup de pouce de la Force, est-il si anormal que la seconde puisse faire des choses extraordinaires ?
En outre, l’idée de formation est très sommaire dans la trilogie originale. C’est la prélogie qui a inventé le concept de formation pour devenir Jedi. J’ai du mal à saisir comment des personnes qui ont tant détesté la prélogie s’en inspirent aujourd’hui pour descendre cet épisode.
Snoke, ce loser…
C’est probablement l’une des scènes qui a le plus fait grincer des dents. Déjà qu’on ne sait pas grand-chose sur Snoke mais alors si en plus il se fait tuer si bêtement… Mais est-ce si bêtement que ça, finalement ? Reprenons la scène. Kylo Ren est suffisamment malin pour laisser son maître lire dans son esprit. Snoke, visiblement très satisfait de lui-même, se laisse prendre par sa propre inattention (due à sa vanité) et se fait tuer. De manière expéditive, certes, mais bêtement ? Je ne pense pas. J’aurais même tendance à penser que l’idée est ingénieuse de la part de Ren qui a exploité l’ego de Snoke contre lui.
Outre la manière dont il est mort, d’aucuns se sont plaints du manque d’intérêt du personnage. Voire de son inutilité. Or, Snoke est éminemment utile dans ce film car, imbu de sa personne, il oeuvre inconsciemment pour sa destruction. Il encourage Kylo à communiquer avec Rey, ce qui entraîne une réaction en chaîne qui déstabilisera le jeune homme. Celui-ci aura ensuite sa révélation et décidera que son maître n’est, en réalité, qu’un vestige du passé. Dans le scénario, Snoke joue donc un rôle crucial dans l’évolution de Kylo Ren. Petit retour en arrière : il y a 40 ans, un Empereur dont on ignore le nom fait irruption dans l’ultime volet de la trilogie pour mourir assez vite. Finalement, la critique aurait pu s’adresser à lui mais à l’instar de Snoke, son but était de servir l’évolution scénaristique de Dark Vador. C’est tout.
Contexte, please !
Oui, on manque cruellement de contexte dans Les Derniers Jedi. Je le souligne d’ailleurs dans ma critique. Et sincèrement, je doute que l’on obtienne beaucoup de réponses dans l’épisode 9, même si certaines questions auront beaucoup de mal à s’en passer. Néanmoins, cette absence de contexte ne pourra être reprochée qu’à la trilogie prise dans son ensemble. À ce stade, il est juste frustrant en tant que spectateur, après deux films, de ne pas bien comprendre les enjeux de la galaxie. Reste que si l’on prend l’épisode 4 seul, il n’y a pas beaucoup de contexte non plus. Seulement des gentils et des méchants qui s’affrontent, avec les gentils qui gagnent à la fin. Dans cet épisode-ci, Rian Johnson a décidé de flouter un peu ces lignes binaires – encore un choix qui divise – et nous verrons ce qu’en fera J.J. Abrams dans le prochain film.
Finn et Rose ne servent à rien
Alors là, vous prêchez un convaincu. Ou presque… Toute la partie du film où Rose et Finn vont sur Canto Bight ne sert à rien, ou au moins pas à la mission que se donnent les personnages. Leur objectif est de trouver un pirate capable de donner une chance à la Résistance de fuir, ce qui n’arrivera jamais… Sachant qu’on passe au moins une demi-heure à suivre cette sous-trame, l’échec est d’autant plus frustrant car on se demande ce qu’il apporte au film. Pas grand-chose, je le crains. Sauf des éléments que sème le scénario en prévision de la suite.
Tout d’abord, cette nouvelle nuance entre les gentils VS les méchants (quand DJ apprend à Finn et Rose que la Résistance aussi trafique avec les méchants vendeurs d’armes qui asservissent des enfants). Ensuite, cette séquence met en scène des enfants qui pourraient, de manière directe ou non, avoir un impact sur l’évolution du contexte de la trilogie. Bref, on peut donc trouver une utilité à la quête de Finn et Rose mais nous sommes bien d’accord : leur périple est bien trop long et trop inutile au vu de son ambition. Quant à l’ultime phrase de Rose qui gâche tout le potentiel du personnage et la perspective d’un triangle amoureux foireux, n’en parlons même pas.
Où sont les enjeux ?
Là aussi, je peux entendre l’argument. Les Derniers Jedi semble s’épargner d’enjeux cohérents. Il y a les vaisseaux qui tentent de semer le Premier Ordre mais, comme je viens de l’expliquer, cet enjeu fait pssscht à cause d’un binôme incompétent. Je pense néanmoins qu’il faut prendre l’épisode 8 comme une transition entre les 7 et 9. Après tout, L’Empire Contre-attaque n’a pas de véritables enjeux non plus. Il sème cependant les graines qui pousseront dans le volet suivant.
La différence avec Les Derniers Jedi, c’est qu’il se perd dans sa propre trame car on part de la mission “faut-évacuer-car-le-Premier-Ordre-est-là” et on aboutit à “La-Résistance-est-toujours-là-il-faut-appeler-nos-alliés”. Peut-être eût-il été plus judicieux de garder l’enjeu de la fuite et de lui donner une conclusion satisfaisante avant de s’intéresser à l’épisode 9. En tout cas, il y a bel et bien une maladresse dans l’écriture. En voulant servir la trame de la trilogie de manière intéressante, il en a oublié de rendre le scénario de cet épisode-ci satisfaisant.
Phasma, une super badass ?
“Quoi ? Et Phasma alors ? Un personnage avec une armure trop cool que vous avez déjà foutu dans la benne à ordures dans l’épisode précédent et qui meurt bêtement ici ? Et vous voulez nous faire croire que c’est un perso badass et mémorable ?”
Eh bien euh… oui. Un peu comme un certain Boba Fett qui reste considéré comme l’un des personnages les plus classes de la trilogie originale, malgré ses 15 minutes à l’écran, dont 2 pas très glorieuses où il perd son jetpack et se fait bouffer en hurlant par une bête qui ressemble à un postérieur sorti du sable. Si lui peut garder son statut de personnage badass, pourquoi pas Phasma ? Après, je n’ai personnellement pas fort apprécié le personnage mais je n’admire pas particulièrement Boba Fett non plus.
Trop d’humour tue l’humour
Encore un souci que j’ai relevé dans ma critique mais je tiens à rappeler qu’on parle de la saga qui a vu naître Jar Jar Binks… À côté, l’humour dans Les Derniers Jedi passe assez bien. D’autant que je ne le trouve pas excessif, juste un peu surdosé. La scène qui l’illustre le mieux est celle où C-3PO veut partager les résultats d’un calcul au moment le moins opportun. Comme souvent, un personnage principal l’interrompt et lui somme de se taire. Dans n’importe quel autre épisode, 3PO se serait tu et aurait donné l’impression de regarder avec son air outré. Ici, il termine sa phrase à la manière d’un personnage de sitcom, fier de son méfait. C’est ce type d’humour très 2010 et un peu poussif qui m’agace personnellement mais il faut relativiser ce défaut, Star Wars est une saga qui s’est construite entre autres sur l’humour.
Balance ton Porg
À votre avis, d’où viennent les Porgs ? J’ai lu quelques avis intéressants et voici la conclusion que j’en tire. Ce n’est qu’une hypothèse de ma part mais imaginez que Disney ait imposé les Porgs à Rian Johnson. Celui-ci, tenu par les liens sacrés du contrat hollywoodien, a donc inclus ces boules de poils dans son film. Pourtant, vous aurez remarqué qu’ils ne servent strictement à rien, si ce n’est à nous arracher un sourire lors d’une scène faisant l’apologie du végétarisme (si, si). Et si Johnson avait délibérément décidé de ne donner aucun intérêt aux Porgs ? S’il avait simplement décidé de respecter sa part du marché pour que Disney puisse vendre des peluches sans se forcer à donner un sens à ces bêtes dans la trame ?
Je répète, ce n’est qu’une hypothèse. Mais si j’ai raison, alors ce détail qui paraît si anodin donne un tout autre sens au film. Nous ne sommes plus face à un réalisateur/prestataire de service qui a réalisé le film qu’on lui a commandé mais aussi un fan qui a décidé de partager sa vision de la saga, sans la dénaturer au profit d’une compagnie qui mise sur le merchandising.
Et donc…
Ce qui m’amène à ma conclusion. Non, Star Wars : Les Derniers Jedi n’est pas parfait. Oui, il est tout à fait légitime de ne pas aimer le film (je répète que je ne cherche à convaincre personne). Mais les débats qui ont suivi la sortie du film (et rappelons que ce n’est qu’un film, on parle pas de la faim dans le monde, OK ?) semblent avoir surtout divisé les fans, comme je le disais dans ma critique. Le hic, c’est que Rian Johnson aussi est un fan qui a, je pense, traité avec respect l’univers de Star Wars mais en a livré sa propre lecture. Ce qui dérange, ce ne sont pas les (pseudo-)défauts que j’évoque ici mais le fait que cette lecture ne corresponde pas à celle de certains fans. Réaliser cela, c’est voir le film avec un regard plus nuancé et peut-être l’apprécier sous un autre jour.
Sur ce, je vous dis à bientôt sur Sitegeek !
Musa
Hey, je vais te dire pourquoi le film de Rian Johnson n’est pas respecté.
En quelques mots, c’est un “troll” et ça veut bien dire ce que ça veut dire.
Sans compter que les nouveaux films ne peuvent s’empêcher de tout le temps parler “de la trilogie originale”.
Avant on aimait ou pas, mais les films étaient connus pour innover et voir des choses nouvelles, chaque film raconte une histoire différente.
Et là, tout ce qu’il y a c’est tout le temps, le même style de personnage et de planètes, et les musiques on les compte pas, tellement elles sont silencieuses, les phrases cultes et les combats aux sabres lasers aussi, il n’y en a pas des masses(ce n’est qu’une mascarade, c’est pas un vrai combat celui de la fin, ça dure 10 secondes pour exagéré) …
L’univers étendu avait aussi ses personnages mais chacun avait sa propre histoire, là ce ne sont que des personnes repris sur d’autres avec quelques changement effectés, il n’y a clairement rien de nouveaux.
Et si vous êtes pas convaincus, lisez les bouquins et jouez aux jeux de Star Wars d’avant.
Et comparez avec les jeux de maintenant, ils ne sortent plus rien de neuf.
Et les bouquins c’est pareil, ils ressortent ce qu’il y avait déjà avant.
J’aime voir des avis différents, mais il y a des personnes comme l’auteur qui mettent encore beaucoup d’espoir.
A la différence que les haters ont aussi des espoirs et c’est bien pour ça qu’ils critiquent pour voir quelque chose digne de ce qu’ils ont connus.
Car là, il n’y pas grand chose de nouveaux et ils sont déjà au 4ème film…
Bonjour, Il est basé sur Savage Worlds. Merci :)
Salut à toi.
Ton article est très intéressant concernant la défense de l’univers maintenant canon de Star Wars.
Pour ma part je suis fan de l’univers Légende et j’avoue que plusieurs choses m’ont énormément déplu dans Starwars 8 notamment la perte de “l’authenticité” Starwars comme tu l’écrivais toi même.
Néanmoins je respecte ton point de vue parce que je comprends que le monde change et que le public d’aujourd’hui n’est pas forcément intéressé par l’univers étendu ante-Disney.
Sur ta critique je n’ai pas grand chose à redire il me faudrait prendre le temps de l’analyser plus en profondeur.
J’aurais tout de même une question à te poser. Pour toi, comment vois-tu les méchants introduits par Disney ? (Snoke, Kylo Ren, …)
Parce qu’ayant l’habitude de côtoyer dans l’univers étendu des Seigneurs Noirs des Siths tout aussi dangereux les uns que les autres – sans compter les Rakattas et autres espèces ultra cool – je ne peux m’empêcher de penser qu’à côté de cela les méchants made in Disney font pâle figure. Mais peut être est-ce aussi dû à un manque de contexte.
Possède tu une opinion là dessus ?
Bien à toi,
H.B
Salut et merci pour ton commentaire (ainsi que le respect du point de vue :-)).
C’est une question très intéressante et je t’avoue ne pas avoir d’idée arrêtée dessus. En gros, si l’on compare à certains antagonistes de Star Wars Legends, oui, ceux de la nouvelle trilogie font effectivement pâle figure (après, on a aussi eu des caricatures dans Legends).
Mais si l’on s’en tient aux films (et c’est ce que je fais ici car c’est finalement ça que le gros du public connaît), alors plusieurs choses à dire :
1) Snoke : très franchement, son personnage n’a qu’un intérêt relatif. Il sert de levier narratif pour permettre à Kylo d’évoluer. Sur base de ce que j’ai vu, tout ce qu’il m’inspire, c’est la vanité d’un Sith qui pense pouvoir succéder à l’Empereur, qui en a le pouvoir mais clairement pas l’intelligence, ni la vision. Alors oui, on peut trouver ça nul ou bête, mais ça se tient et il se fait avoir par son propre ego. Ce qui en fait en outre un méchant peu mémorable, finalement.
2) Kylo : lui me semble beaucoup plus intéressant car on le voit évoluer en temps réel. Ce qui manquait chez Anakin, par exemple, dont l’évolution était beaucoup trop surjouée (sauf pour ceux qui auraient regardé Clone Wars, et encore…). Le mec passe d’un Chevalier Jedi sympa à un tueur d’enfants et au meurtrier de sa femme (alors qu’il fait tout ça pour elle). Ici, Kylo entre en scène avec une aura super badass… pour en fait nous montrer que c’est un jeune homme post-pubère complètement troublé. On comprend mieux dans l’épisode 8 suite à l’épisode avec Luke (la scène où il parle d’un enfant qui avait peur et se sentait trahi par son maître). Et à la fin de l’épisode 8, j’ai enfin l’impression qu’il a trouvé sa voie, celle de la Terre brûlée… Y en a marre des Jedi, de l’Empire, de la Résistance, faut transcender tout ça. J’ai l’impression de voir un jeune homme avec un but, une vision. Et ça, ça me plaît… mais je ne pourrai confirmer cette appréciation que dans l’épisode 9.
Donc pour le coup, je trouve l’antagoniste Kylo Ren intéressant et plein de potentiel. Contrairement à Snoke, qui est là uniquement pour faire avancer la trame (et oui, c’est dommage, ça je peux l’entendre).
En espérant voir répondu à ta question :-)
Bonne soirée !
Tu prétends faire de ta cause une généralité, or les causes sont assurément multiples, et pas uniquement par ‘une lecture qui ne correspond pas à certains fans’. De plus, tu ne prends que quelques défauts et tu oublies l’essentiel: hormis la cohérence avec le reste de la saga, il y a la cohérence générale du film qui fait défaut.
Le film en lui-même souffre de bien plus d’incohérences que tu veut bien le faire croire, des incohérences, pour certaines inhérentes à la saga, mais pour beaucoup propres au film lui-même (et accessoirement aux règles du genre SF). Et elles brisent très souvent la suspension consentie d’incrédulité, c’est cette capacité qu’à le spectateur a accepter des faits ou des éléments improbables qui le rend sceptique, lui permettant de s’immerger dans le film ou, au contraire, de s’y détacher totalement. D’autres prétendues incohérences du film ne brisent pas les règles de la SF, elle peuvent parfaitement s’inscrire dans la continuité de la saga Star Wars même si certains fans hardcore y trouveront à redire.
La cassure et les illogismes du script de SW8 brisent régulièrement cette suspension d’incrédulité. On peut l’accepter une ou deux fois mais pas si elle se répètent tout au long du film. L’humour présent, souvent pesant et peu subtil, contribue tout particulièrement à rompre la continuité du film lorsque les moments dramatiques sont annulés par ces fameux moments incongrus.
Pour simplifier, ce film se résume à une intro (combat), une poursuite de presque d’2H agrémentée de quelques distractions et une conclusion (combat) sans saveur ni réel intérêt.
Dès l’intro, instant essentiel pour établir le contexte du film, les incohérences sont légion: 1 seul chasseur contre une gigantesque flotte ennemie, des bombardiers tellement lents mais surgissant de nulle part, un larguage de bombes comme lors de la 2ème guerre mondiale utilisant la gravité de l’espace. S’en suit une course-poursuite interminable et sans aucun plan crédible, alors que des solutions, n’importe quel péquin aurait pu les suggérer comme s’éparpiller dans la galaxie (référence épisode 5), ou jeter un vaisseau cargo à vitesse lumière sur l’ennemi dès le début, ou pour les méchants: prendre les rebelles à revers, chaque élément de cette course-poursuite démontre l’incompétence à la fois des méchants (Hux,Ren) et aussi des gentils (Leia,Hodlo,Dameron). Il y a aussi une équipe improbable: un ancien stormtrooper repenti et une manutentionnaire débarquée de nulle part découvrent une arme secrete et son emplacement précis chez l’ennemi, puis vont chercher un hacker dans un casino. L’équipe s’échappe de manière encore plus improbable pour terminer leur quête tirée par les cheverux (au passage, ils auraient pu sauver des dizaines de résistants en les prenant à bord…ou ramener du carburant…ou faire plusieurs allers-retours), casino, prison pour défaut de parquage, on s’enfuit avec un inconnu…avec un résultat finalement… improbable: Piégés sur une base ennemie, le hacker les trahit et dévoile un plan d’évacuation secret…qu’aucun d’entre-eux n’est sensé connaître. Cet arc est non seulement inutile mais il brise aussi plusieurs fois la suspension d’incrédulité. Le vaudeville au sein de la flotte rebelle n’est pas plus fameux, les atermoiements de Poe et l’incompétence de Holdo, adoubée par Leia rajoutent encore plus de confusion à un schéma qui s’avère pourtant classique.
Partons sur l’île aux Jedi, l’arc Rey/Luke est rempli de scènes filmées en plongée par un drone en extase au dessus de l’île. Ce arc s’apparente plus à un épisode des muppets qu’à une quête pour obtenir le savoir et la connaissance: pas de réelle formation, mais beaucoup de fan service avec R2, la projection de Leia, le trou du coté obscur, puis l’apparition Yoda …qui ne sert à rien à part faire flamber un arbre.
Pour le petit bonhomme vert, ils ont ressorti la marionnette défraîchie et inexpressive des années 80 mais ont été infoutus de l’animer correctement comme à l’époque: la bouche est totalement de travers et tout le corps se contracte à chaque parole.
Concernant les Porgs, l’impératif premier de Johnson et de ses équipes était de trouver une astuce pour cacher les centaines de macareux qui vivaient sur l’île, créer un animal minion avec des yeux ‘25% plus gros’ sert donc à la fois au film et à Disney. Au passage, Disney vend aussi des ewoks et les chiens/chevaux dans ses stores à Paris et Disney Village ,sans compter la ‘bague avec l’anneau-coulissant-qui-affiche-le-logo-de-la-résistance’ probablement bientôt dans Mickey Magazine.
Le limage quasi systèmatique des pointes dramatiques:
Presque chaque moment dramatique du film est annulé par un dénouement anti-climax. C’est pas nouveau, le 7 avait commencé à limer tout effet visible de violence: pas de sang sauf sur un casque de trooper, pas de morts trop évidents, même Han Solo est filmé indirectement, alors que même dans l’épisode VI on voit des ewoks mourir dans les bras de leurs compagnons et que dire d’Anakin calciné dans l’épisode III. Disney oblige, il faut s’affranchir du PG-13 par des astuces permettant d’ouvrir la saga au 5-13 ans.
Le 7 avait toutefois conservé une certaine charge dramatique afin d’intensifier les scènes les plus importantes mais dans le 8, les scènes dramatiques sont souvent tournés en dérision: Poe appelle le standard du super-destroyer pour montrer la stupidité des ‘méchants’, puis il attaque seul, moment sensé être dramatique et intense alors la caméra se concentre sur BB-8 qui bricole (c’est marrant mais c’est trop long), Luke reçoit le sabre et le jette (gênant), Luke fait croire à Rey qu’elle ressent la force avec une brindille (gênant) puis il trait une vache (gênant), Le hangar explose et Poe est soufflé mais la caméra se fixe rapidement sur BB-8, Finn va se jeter sur le gros canon mais Rose l’en empêche et lui file un bisou (hors de propos et gênant), Leia est éjectée mais revient par la force qui ouvre même le sas et empêche l’air de s’échapper (gênant), Finn et Rose vont être exécutés mais Phasma débarque et l’en empêche, Le faucon millénaire se met à combattre et la caméra se fixe sur des porgs qui nidifient, ou encore BB-8 qui devient combattant dans un blindé ennemi.
Tout comme le 7, on peut ainsi noter qu’il n’y a aucun mort ou séquence avec des morts réellement visibles dans ce film. et pourtant c’est pas ça qui manque. Même Luke ne meurt pas vraiment (Mark Hamill semble d’ailleurs avoir découvert son destin lors de la première projection officielle).
Les épisodes V et VI réinventés?
Autant le 7 était une quasi copie du V, le 8 se présente comme si on avais démonté un assemblage en lego des V et VI et qu’on avait reconstruit l’ouvrage à l’envers pour faire le 8: la fuite de la planète = la fuite de Hoth, la formation de Rey/Luke = Luke/Yoda (y compris le chasseur X sous l’eau et le coté obscur), le pirate informatique=Lando Calrissian, la rencontre de Rey/Snoke = Luke/Palpatine (copie quasi conforme de la scène ou Palpatine montre à Luke que ses amis ont déjà perdu), le casino/la cantina, la bataille finale = Hoth 1re partie, la disparition de Luke=Obi Wan (même si c’est dans le 4) et Rey qui vient sauver le peu de ceux qui restent. Il y a quelques dérivés au modèle initial des V et VI, mais quasiment aucune prise de risque de la part de Johnson alors que l’univers est ouvert et qu’il pouvait tout à fait innover en respectant certaines règles (voir Rogue One)
La quasi absence de prise de risques:
Leia en Mary Poppins en est le bon exemple, elle aurait du mourir, surtout à cause du destin dramatique de l’actrice, c’en est presque inconvenant…et ce n’est pas un reshoot ou un montage différent qui aurait été difficile à réaliser.
Une fausse innovation est la force réinventée sous stéroïdes. Ca ne me dérange pas plus que ça, Lucas avait tenté une approche risquée dans la prélogie, alors on peut très bien réarranger les principes ancestraux de la force sans briser en aucun cas la suspension d’incrédulité.
Globalement si on regarde bien tous les protagonistes, il n’y a aucune prise de risque réelle: certains méchants disparaissent plus ou moins logiquement (on peut encore discuter de Snoke) et les gentils, même si ils sont en position de faiblesse, survivent (y compris Luke dans un mode onirique et Finn de manière totalement incompréhensible).
Si Johnson avait réellement voulu briser les codes, n’aurait-il pas été plus audacieux et révolutionnaire…de faire mourir Rey?
Phasma VS Bobba Fett
Le traitement de ces personnages est assez différent. Dans le cas de Bobba Fett, il s’agissait d’un personnage secondaire, totalement dispensable, avec un costume un peu plus élaboré pour les besoins de la scène. Ensuite Lucas a développé ce personnage dans la prélogie parce que les fans en ont fait une icone de la saga après l’épisode VI. Et le marketing a flairé le bon filon afin de vendre des produits dérivés.
Pour phasma, tout est inversé: c’est en premier le marketing et la promotion du ‘réveil de la force’ qui ont teasé comme des dingues sur ce personnage afin de provoquer des attentes auprès du public. Ils ont tenté de fabriquer, hors-film, une icone de la nouvelle saga, mais aucun des 2 films n’a appuyé cette proposition d’où le sentiment de trahison de certains fans (perso, je m’en contre-fous). Idem pour le grand méchant Snoke, fabriquer une quasi légende (projections gigantesques) dans un opus de la saga pour l’éliminer comme un moins que rien casse le récit et fait sortir de nombreux spectateurs de la projection.
Trop d’humour tue l’humour
Il est vrai que Jar Jar Binks a relativement endommagé l’humour de la saga, mais hormis dans le 1er épisode, l’humour a toujours été distillé de manière subtile et parfaitement intégrée au contexte. Dans les derniers Jedi, on dirait que les gags sont écrits de la main d’un enfant de 6 ans: Luke qui jette le sabre, qui trait une sorte de vache extraterrestre et boit son lait à en baver, qui se moque de Rey avec un brin d’herbe, Poe qui trolle Hux, le fer à repasser, etc…
Les messages moralistes à deux balles (et trop évidents):
Le végétarisme de Chewbacca, La cause animale avec la course de chiens-chevaux (mais bizarrement rien concernant les enfants esclaves), la destruction des forêts par la main humaine (en l’occurence, yoda), la moralité douteuse des marchands d’armes, les livres qui n’apportent pas la connaissance, et pas besoin d’être un élu car chacun peut devenir une star (ou un jedi): c’est en chacun d’entre-nous et pas seulement chez les Skywalker (rappeleons que tous les apprentis Jedi et les Jedi de la prélogie n’étaient PAS des skywalkers). On est à se demander à quel niveau intellectuel du public le scénariste a tenté de faire passer ces messages, on est pas loin de la prévention routière à destination des enfants de 5 à 10 ans, sans aucune subtilité.
L’apologie de l’échec.
C’est vrai que ce film est basé sur l’échec: à peu près rien ne fonctionne du début jusqu’à la fin pour chaque protagoniste, qu’il soit méchant ou gentil, chaque étape de l’histoire est foireuse, chaque plan est foireux. Mais si il s’agit d’un autre message moraliste ayant pour conséquence de ‘forger son propre destin’, il n’apporte aucune dose d’espoir et d’intérêt hormis avec ce semblant de publicité télévisée dans laquelle chaque enfant peut se prendre pour un jedi en balayant sa cuisine.
Lorsqu’on sait que Lucas n’a donné que quelques conseils pour forger les 7 et 8 et que Kennedy, malgré son prétendu respect envers l’oeuvre de Lucas, a laissé carte blanche à Abrams (qui s’est fait aider par plusieurs scénaristes), puis à Johnson (qui a tout fait tout seul), on est à se demander si il y a vraiment une volonté à long terme de développer et entretenir cet univers, si ce n’est le transformer en une sorte de fast-food cinématographique inspiré du succès (relatif) du MCU. Et pourtant il est possible de créer une oeuvre inspirée de Star Wars tout en respectant ses codes, les règles de la SF et des films en général, et d’étendre l’univers de manière grandiose, tout en ne se basant que sur quelques lignes de textes glanés sur le générique d’un nouvel espoir, si Gareth Edwards l’a fait pour Rogue One, cela prouve encore plus que les 7 et 8 sont des mauvais Star Wars et que le 9 n’apportera…aucun espoir.
Merci pour le commentaire, très bien construit.
Merci aussi de bien relire ce que j’écris : je ne prétends nulle part au développement d’un plaidoyer exhaustif. J’ai repris les défauts majoritairement assénés au film et les ai globalement réfutés, arguments à l’appui.
Mon propos n’est pas non plus de dire que Les Derniers Jedi est un bon film (je pense qu’il a ses bons et ses mauvais côtés mais c’est pas le but de cet article) mais je réfute la thèse selon laquelle ce serait un mauvais Star Wars. Celle-ci étant globalement défendue par des fans qui trouvent les choix de l’écriture mauvais alors que ce sont des choix légitimes, pour une grande partie.
Les défauts, je les énonce aussi et je ne les minimise pas, je me contente de les relativiser, une nuance importante.
Il y a dans ton commentaire des éléments tout à fait pertinents que je rejoins et d’autres qui relève de ce que j’évoque plus haut.
Enfin, il faut bien comprendre que les premiers Star Wars étaient aussi du fast-food cinématographique et c’est là que se situe essentiellement le désaccord que j’ai avec bien des gens. Star Wars est le fruit de son époque : une époque qui a vu l’émergence du cinéma de divertissement. Celui de Retour vers le Futur, de E.T., des Goonies, j’en passe. Un cinéma plus accessible, moins politique et surtout très divertissant. Les Derniers Jedi fait pareil (et ose un peu plus, je trouve…) par rapport à son époque. Le problème, c’est que les codes d’aujourd’hui ne parlent plus aux gens de ma génération (ce que je peux parfaitement comprendre) mais dans l’ensemble, je ne vois pas cela comme une trahison de l’esprit de la saga. Et mon propos s’arrête là, c’est le “c’est pas du Star Wars” que je réfute, pas le fait que ce soit un film ayant des défauts.
Cela dit, merci vraiment pour le commentaire, il nourrit la réflexion et c’est finalement l’objectif de ce type de discussions ;-)
Une très bonne journée !
Je participe pour gagner la super enceinte
Et j’invite Sab Riina Sabine Leverrier Sabine Palazy a jouer comme moi
Merci