Comme j’en avais entendu beaucoup parlé, j’ai voulu tester pour vous Balan Wonderworld sur Nintendo Switch et vous donner mes impressions.
Sorti il y a quelques semaines, Balan Wonderworld était passé complètement inaperçu de mon côté. Ce n’est qu’au détour de conversations avec l’équipe que j’ai pris conscience de ce nouveau petit jeu sorti de l’imagination de l’un des créateurs de Sonic – Yuji Naka – en collaboration avec Square Enix. Quand j’ai vu le trailer, j’ai eu immédiatement envie de m’y essayer.
Simplement car la direction artistique semblait prometteuse, mais aussi car j’adore les jeux de plateforme. Dans Balan Wonderworld, le principe est assez simple, progresser à travers différents mondes grâce à l’aide de différents costumes. Ces derniers vous confèrent chacun ou presque un pouvoir différent, à utiliser à bon escient afin de progresser. Malheureusement le résultat, même si je continue à y jouer, est plus que mitigé, voici pourquoi.
Présentation vidéo de Balan Wonderworld
Un monde féerique et une belle idée de base mais trop confus
Dès le début de Balan Wonderworld on sent qu’on va se trouver dans un monde hyper coloré et kawaii comme savent le faire les japonais. Le scénario n’est pas évident à comprendre et je vous avoue qu’il est anecdotique. On suit essentiellement les aventures de 2 personnages à travers le monde magique du clown Balan. Comme je vous le disais, afin de pouvoir progresser, il faudra utiliser des costumes pour franchir les montres ou les obstacles. L’un de ces premiers costumes sera par exemple celui de Lourbillon. Celui-ci vous transformant en loup capable de sauter en tourbillonnant.
Au total plus de 80 costumes dont Noctillon vous transformant en papillon mais aussi Élastifleur, Phytophare, Bongourou, Doudragon, Méduzap… L’idée de base me plaisait vraiment car même s’il ne s’agit pas de se creuser les méninges, ces changements constants de costumes amènent une belle diversité de gameplay. Sachant que celui-ci s’articule autour d’un seul bouton, une chance que les costumes apportent autre chose.
Et c’est bien là que le plus gros souci de Balan Wonderworld se situe, au niveau du gameplay. Malgré le fait qu’il soit articulé autour d’un seul bouton, permettant ou de sauter ou d’utiliser le pouvoir, le tout n’est pas maitrisé. Entre manque de précision dans les sauts, pouvoirs redondants voire inutiles et multiple soucis de caméra, pas toujours évident de s’en sortir. Pourtant, j’avais vraiment envie d’y retourner mais ca manque de finition. Rajoutez à cela une difficulté bien trop simple y compris pour les bosses et vous avez un ensemble non fini.
Graphiquement complètement désuet malgré une belle idée de base
Visuellement, Balan Wonderworld aurait pu être une pépite et il n’en aurait pas fallu beaucoup, simplement plus de travail de finition. Le souci, c’est que le tout ici semble flou et pas du tout assez lissé.
On se demande même parfois si les environnements ne sont pas exprès en pixel, ce qui expliquerait peut-être un peu les choses. Dommage donc car cela aurait vraiment pu être un beau petit jeu agréable à jouer sans être compliqué.
Une petite polémique qui n’aidera vraiment pas
Depuis sa sortie, la polémique enfle pour des accusations de plagiat au niveau de la musique, car il semblerait que la musique de l’un des niveaux soit un copié-collé de celle de Ghostbusters. Je vous laisse vous faire votre avis mais il est clair que cela n’aidera pas la réputation du jeu.
Conclusion sur Balan Wonderworld
Vous l’aurez bien compris, difficile d’être convaincu par Balan Wonderworld malgré de belles intentions et une idée de base avec l’utilisation des costumes qui aurait pu être très bonne. Affichant un univers graphique daté, un gameplay trop brouillon et une difficulté trop aisée, il peine à convaincre totalement. Il saura peut-être trouver son public, mais la copie est à revoir.
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site officiel de Balan Wonderworld.
À bientôt sur Sitegeek.
Arnaud