Test | State of Decay 2 – Xbox One – Le business avant la qualité

Alors que certains jeux multi tel que Fortnite ou PUBG ont le vent en poupe, il y a encore des développeurs qui veulent leur part du gâteau. C’est le cas ici avec Microsoft himself et leur licence State of Decay, 2ème du nom. Mais est-ce que produire un jeu juste pour qu’il fonctionne et non pas par amour du jeu suffit ? Est-ce que State of Decay 2 pourra se démarquer des autres au point de donner envie au jeunes de lâcher Fortnite ou PUBG ?

Une après-midi avec Walkin… State of Decay 2

Le jeu State of Decay 2 est sorti depuis un peu moins d’une semaine et déjà ses chiffres de vente grimpent en flèche. La preuve que peu importe la sortie des critiques les joueurs sont au taquet lorsqu’un jeu leur fait de l’oeil. L’épisode 1, sorti en 2013 avait atteint l’honorable chiffre de 4.5millions de joueurs. Son petit frère est plutôt sur la bonne lancée pour le suivre avec déjà son million de joueurs au moment où j’écris ses lignes. Et pourtant… Pour ceux qui ne le connaîtrait State of Decay 2 est un survival horreur/zombie en ligne. Certes vous pourriez jouer à « l’histoire » en local mais alors le jeu perdrait tout son intérêt.

State of Decay 2 prône la coop, même hors ligne

À la manière d’un 7 days to die vous allez devoir vous trouver une base et ensuite sortir récolter les vivres, les armes et autres denrées utiles à votre survie. Plus haut je mettais le mot « histoire » entre parenthèse car il est clair que celle-ci n’est pas le point fort de State of Decay 2. Ce n’est qu’un fil rouge permettant d’avoir diverses missions à réaliser. Ne vous attendez donc pas à un début et une fin à la Résident Evil ou Dead Rising. Malgré tout elle a le mérite d’exister et reste cohérente, bien que déjà vue avec l’univers des zombies.

La nuit tous les zombies sont gris

Que ce soit avec mon titre ou dans mon premier paragraphe vous avez déjà du comprendre que State of Decay 2 ne m’a pas convaincu d’un point de vue technique. Ce n’est pas une catastrophe en soi (encore que) mais malgré tout les textures ou certains mouvements de persos sont clairement dépassé par rapport à ce qui peut se faire de nos jours. Je sais bien que c’est en partie dû au fait que le jeu soit calibré pour être joué en ligne mais pour moi qui préfère le solo ça pique les yeux par moment. Sans compter que le combat mano a mano est rigide au possible. Une chance que les zombies soient stupides car il vous sera quasi impossible d’en taper plus d’un à la fois.

Sérieux ? Le visage du zombie est à moins d’un mètre et déjà flou. Et les rideaux, on en parles ?

La seule et unique chose qui sauve un peu le tout ce sont les effets de lumières. Sauf qu’il ne fait pas toujours jour ! Et lorsque c’est la nuit je vous conseille vivement d’être dans une pièce bien sombre. Car, soit vous allez augmenter la luminosité du jeu et vous retrouver avec du gris pixelisé, soit vous ne verrez tout bonnement rien.

Let’s be friends

Mais que ce soit l’histoire ou l’esthétique, State of Decay 2 n’est pas là pour ça. Le MULTI ! Voilà comment le jeu prends toute sa valeur. Ici pas de moment ou vous tournerez en rond à la GTA, pas de moment d’attente à chaque mort à la Fortnite. Ici la seule règle pour la survie c’est l’entraide ! Vous aurez le choix entre demander de l’aide pour avancer dans vos propres quêtes ou alors proposer la vôtre afin de couvrir les arrières des autres. Seulement voilà… Personnellement j’ai plus de 30ans et une vie de famille plutôt chargée. Alors je suis capable d’imaginer que si j’avais entre 15 et 30ans et des potes qui pourraient jouer avec moi je serais aux anges, mais là…

De jour la lumière sauve la mise.

Me retrouver avec des étrangers de tous âges criant peut-être même dans d’autres langues, « What the fuck are you doing ! Let me drive, let me drive !!! »… Très peu pour moi. Et malheureusement en mode solo, quand bien même le jeu le permet, State of Decay 2 perd complètement sa saveur et me laisse indifférent.

Revue de presse

Conclusions hâtives de l’ami Fred

J’aurais tellement aimé être encore la cible de State of Decay 2. Car autant je ne voyais aucun intérêt à 7 Days to Die, autant ici je n’ai qu’une envie c’est d’avoir des potes avec qui dégommer du zombie entre 22h30 et minuit, qui est souvent ma seule tranche horaire de jeu. Le jeu ne restera pas dans les mémoires c’est certain. Mais d’ici à ce qu’un concurrent réel sorte ayant le même mode de jeu en vue à la 3ème personne, State of Decay 2 pourrait bien rester un moment le favoris des gamers multi avides de Zombies Kills.

Plus d’infos sur le site officiel de State of Decay 2.

A très bientôt sur Sitegeek

Frédéric Perez

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