Dessiner dans le vide en 3 dimensions, vivre au milieu des pixels de votre jeu vidéo ou même vous jeter dans le vide sans le moindre danger, ce sont les expériences extraordinaires que vous promettent les casques de réalité virtuelle. Cet accessoire promet, selon les industriels du numérique, un bel avenir au divertissement, mais aussi au travail et même aux réseaux sociaux. Ils nous offrent des expériences virtuelles de plus en plus réalistes, où nos sens auraient bien du mal à faire la différence avec la réalité. Pourrait-on vivre dans ces mondes numériques, est-ce dangereux ? La réalité virtuelle va-t-elle nous plonger dans une immersion totale ?
Comment ça marche ?
Découvrir la réalité virtuelle ce n’est pas très compliqué, il vous suffit de :
- télécharger une application sur votre smartphone pour lire une vidéo ;
- en bougeant votre téléphone autour de vous, vous pouvez vous promener dans l’image grâce au capteur de mouvements de votre téléphone ;
- vous pouvez aussi passer en vue 3D d’un fond marin, il affiche alors deux images, une pour chaque œil, mais impossible de les voir de près. C’est complètement flou, il vous faut alors un casque de réalité virtuelle avec des lentilles, pour enfin vous croire au fond des océans.
L’histoire du casque de réalité virtuelle
Ces inventions ne datent pas d’hier. Remontons le temps à travers l’histoire de la réalité virtuelle. L’arrière-grand-père des casques de réalité virtuelle, c’est une machine de 1965 : l’épée de Damoclès, un casque qui permet de bouger la tête et d’observer des objets virtuels basiques, mais l’installation était tellement lourde qu’il fallait des bras robotisés au-dessus de la tête pour soutenir le casque d’où son nom.
Dans les années 80, le dispositif s’allège un peu, mais il est exclusivement réservé aux ingénieurs de la Nasa. Il faut attendre les années 90 pour que l’industrie des jeux vidéos lance les premiers casques grand public. Malheureusement, c’est un flop : ils sont trop chers et ne séduisent pas les joueurs en masse. Ces casques peuvent provoquer la nausée au bout de quelques minutes d’utilisation.
Mais heureusement les nouveaux casques marquent une véritable révolution technologique. Et grâce à des manettes munies de capteurs de mouvements et de positions, il est maintenant possible d’agir dans ces mondes numériques et de ne plus en être qu’un simple spectateur.
Quelle est l’entreprise qui réalise de l’animation en réalité virtuelle ?
KEYVEO conçoit des projets qui permettent de visualiser, d’interagir et des lieux, d’apprendre des gestes professionnels ou d’apprécier la qualité des produits. Cette start-up normande grandit bien. En effet, elle a développé des modélisations pour la formation professionnelle, et est bien entrée dans la réalité économique régionale nationale et se développe à l’international.
Exemple d’utilisation chez PSA
La capacité d’immersion et d’interaction dans les univers virtuels est un graal pour le secteur du jeu vidéo. Les parcs d’attraction s’y mettent aussi, ce serait le divertissement du futur, mais pas seulement. Ces mondes virtuels sont de plus en plus réalistes. Nous pourrions bien nous y plonger même au travail ou dans la vie de tous les jours.
Chez le constructeur automobile PSA, la réalité virtuelle y est utilisée tous les jours, pas question de combattre des dragons, ici, il s’agit de concevoir des voitures. Les ingénieurs et les designers n’utilisent pas de casques mais une salle immersive où sont projetés des murs au plafond l’image virtuelle d’une voiture. Et grâce aux capteurs de position de leurs lunettes 3D, l’image suit parfaitement le regard, on peut ainsi s’asseoir à la place du conducteur. Le designer teste d’ultimes réglages de couleurs et de textures sur le tableau de bord de ce prototype virtuel.
La réalité virtuelle permet ainsi d’économiser du temps et de l’argent en concevant des voitures sans multiplier les maquettes.
Mieux communiquer avec une animation en réalité virtuelle.
Certes il est toujours possible de télécharger une application et de s’amuser avec, pour réaliser une animation en réalité virtuelle, mais pour avoir une qualité véritablement professionnelle, cela n’est pas suffisant et c’est pourquoi vous devez faire appel à une entreprise qui sait précisément comment faire. Avec elle, votre animation en trois dimensions sera hautement plus réussie. En effet, pour réaliser une animation en réalité virtuelle qui passe ailleurs que sur les réseaux sociaux pour faire sourire ses abonnés, c’est-à-dire pour faire un travail vraiment sérieux, il y a différentes compétences qui entrent en ligne de compte. En effet l’animation en elle-même ne s’improvise pas, même avec les applications mobiles les mieux notées, les plus plébiscitées par les utilisateurs d’Android ou MacOs. Là il est question de produire un document visuel qui sorte du commun, mais aussi qui ressemble aux valeurs de votre société, qui soit unique et qui vous représente, vous, ainsi que votre manière d’aborder votre clientèle habituellement. Si l’on dit qu’il faut toujours jouer la carte de l’originalité, il est tout aussi important de ne jamais sortir d’un certain cadre que l’on a choisi de mettre en place, dans sa méthode de communication.
Dans quels secteurs pouvons-nous utiliser des masques de réalité virtuelle ?
Ces nouvelles technologies n’ont pas fini de bouleverser nos manières de travailler et de consommer. La réalité virtuelle se démocratise de plus en plus. Dans l’industrie, mais aussi en médecine ou dans l’immobilier, les applications professionnelles sont nombreuses. Que ce soit pour le travail, pour le loisir ou même pour faire du sport, nos séjours dans les mondes virtuels pourraient bien se multiplier.
La réalité virtuelle est-elle dangereuse ?
La réalité virtuelle est une nouvelle expérience à surveiller car l’immersion provoque des émotions fortes époustouflantes et peut même modifier la chimie du cerveau. C’est ce qui se passe chez les rats, comme l’a prouvé une équipe de scientifiques californienne, en soumettant ces rongeurs à de la réalité virtuelle à haute dose. Le cerveau des rats se comporte différemment dans le monde numérique pendant l’expérience, mais cette étude ne dit pas quelles en sont les conséquences sur leur santé.