Kingdom Hearts fait partie de ces coches que je regrette avoir manqués. J’avais joué une quinzaine d’heures au premier volet sur PS2 avant de décrocher complètement. J’ai acheté la compilation HD sur PS4 mais elle s’est enfouie dans ma pile de “jeux à finir” (qui compte une flopée de jeux !). La bonne nouvelle, c’est que la démo de Kingdom Hearts III m’a motivé à me taper toute la saga d’ici le 29 janvier 2019. Et si Square Enix a su enthousiasmer un non-initié en seulement 2 niveaux, ça ne peut que présager du bon pour les fans.
Tout d’abord, l’évidence pas si évidente : le mariage Disney et Square Enix fonctionne toujours aussi bien, malgré tout ce qui oppose (ou pas, finalement) ces deux univers. Concrètement, ma démo a d’abord mis en scène Sora, Donald et Dingo face à un boss de pierre géant. Avant de l’affronter, il a fallu escalader un falaise. L’occasion d’apprendre que le trio est capable de courir sur les murs. Et ça, c’est bien. Par contre, ces murs sont évidemment scriptés et souffrent d’une maniabilité rigide extrêmement désagréable. On ne peut courir que sur troix axes : tout droit, à gauche ou à droite. Et ça, c’est moins bien. Une fois le boss atteint, on s’acharne avec sa keyblade et ses sorts sur ses pieds avant d’actionner des sauts automatisés pour atteindre sa tête et poursuivre le combat.
Des combats très dynamiques pour un A-RPG, avec une recette connue mais enrichie par le nombre et la variété de keyblades. N’ayant pas testé les derniers volets, j’ignore si les nouveautés sont substantielles mais je peux au moins affirmer que depuis le premier volet, la série a bien évolué. Quoi qu’il en soit, les combats sont entraînants et donnent envie de tester les différentes armes aux designs excentriques. Une fois la jauge idoine remplie, on peut activer des pouvoirs spéciaux aux animations superbes. Bref, de l’A-RPG bien huilé qui, je l’espère, proposera de la nouveauté sur la longueur.
Le second niveau se déroulait dans l’univers de Toy Story… et là, mon coeur a chaviré. Il s’agit d’un de mes Disney préférés (surtout le second volet, merci Joss Whedon !) et le jeu m’a permis d’admirer le soin graphique apporté au jeu. Ce ne sera probablement pas le titre le plus techniquement poussé de l’année mais il s’en dégage un charme indéniable. J’avais sincèrement l’impression d’être plongé au coeur d’un film Toy Story, avec des doublages anglais officiels et d’autres qui s’en rapprochaient énormément. J’espère donc pouvoir rassurer les fans qui attendent ce titre depuis bien trop longtemps : Kingdom Hearts III dispose de tous les atouts pour réussir. Espérons que l’écriture soit de la même qualité tout au long du jeu.
Musa