Starlink : Battle for Atlas, c’est un peu le No Man’s Sky du pauvre. Ne voyez aucun mépris dans cette affirmation. Je pense juste que No Man’s Sky est un titre relativement complexe offrant peut-être trop de liberté à des joueurs qui souhaitent « progresser » de manière traditionnelle (avec des objectifs, tout ça). Et c’est plus ou moins cette formule simplifiée que propose Starlink, même si ce que j’en ai testé me fait davantage penser à un shooter 3D en vaisseau. J’ai commencé la partie dans l’espace mais le responsable Ubisoft à côté de moi m’a gentiment tenu la main durant la démo et m’a poussé à entrer dans l’atmosphère d’une planète inconnue pour remplir quelques missions. J’ai donc choisi mes armes et me suis lancé.
C’est évidemment tout l’intérêt (commercial) de Starlink : Battle for Atlas, sa technologie NFC (comme Skylanders ou Disney Infinity) qui permet d’utiliser des figurines et autres jouets pour les intégrer au jeu. Si le pack de base promet un vaisseau, un personnage et une arme, j’ai eu l’occasion de découvrir trois engins et une flopée d’armes (je n’ai pas vraiment saisi l’intérêt du personnage durant ma démo).
J’ai donc attaché mon perso et mon vaisseau sur le joystick (ayant testé la bête sur Switch) avant de placer une arme sur chaque aile de l’appareil. Une fois sur la planète, il m’a été déconseillé de voler (c’est nul !) pour que je puisse « flotter très vite » (je ne vois comment le décrire autrement) afin d’atteindre ma destination, indiquée par une flèche. Sur place, j’ai dû détruire des piliers avant de dévoiler une sorte d’orbe dans le pilier central et le détruire. Rien de très transcendant. La seconde mission m’a opposé à une sorte d’araignée gigantesque dont la défaite reposait sur le même principe. Viser les cristaux sur ses jointures pour révéler un autre point faible et le dégommer. Un gameplay assez simpliste qui va trouver tout son intérêt dans la richesse des armes (et donc de l’éditeur #ShutUpAndTakeMyMoney).
Je trouve malgré tout le concept intéressant et l’achat pourrait être justifié si l’histoire suit (ce qu’on m’a assuré sur place, même si je vais rester un minimum sceptique pour l’instant). Enfin, je ne peux pas dire grand-chose sur les graphismes de cette version Switch. Sans être moche, le jeu était loin d’être beau (insipide serait le bon terme…) mais un développeur présent m’a assuré que c’était une ancienne version et que le jeu avait visuellement beaucoup évolué depuis. Et d’ajouter que les versions PS4 et Xbox One étaient nettement plus jolies. On va jouer la carte de la confiance et espérer que tout ça se confirme le 16 octobre 2019.
Musa